Aïssa Maïga dans ‘‘Promis le ciel’’, à Cannes
date 23/05/2025 - 17:57 | micro_reportage Virginie Decorte
Le nouveau film d’Erige Sehiri a fait l’ouverture de la sélection ‘‘Un certain regard’’ sur la croisette. L’actrice Aïssa Maïga y incarne une pasteure évangélique ivoirienne installée en Tunisie, qui fait face au racisme.

Aïssa Maïga dans ''Promis le ciel'…
Aïssa Maïga dans ''Promis le ciel'', à Cannes
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Actrice, réalisatrice et figure du combat pour une plus grande diversité dans le cinéma français, Aïssa Maïga est au casting du troisième film de la réalisatrice franco-tunisienne Erige Sehiri : « Promis le ciel », présenté au Festival de Cannes 2025 dans la sélection Un Certain Regard. Dans ce long-métrage, la voici dans un rôle intense, celui de Marie, une journaliste ivoirienne devenue pasteure évangéliste :« c'est un très beau film qui aborde le racisme et pour lequel la réalisatrice s'est immergée pendant deux ans dans le sujet des migrants subsahariens qui vivent en Tunisie. »
Ce film réunit trois femmes dans les rôles principaux et une petite fille Kenza agée de 4 ans et demi au moment du tournage, qui est rescapée d'un naufrage en méditerranée : « Ce que dit la petite fille dans le film, c'est du vécu » s'émeut Aïssa Maïga.
En plus de « Promis le ciel », Aïssa Maïga est à l'affiche de trois autres films cette année et elle compte aussi repasser derrière la caméra pour raconter l'histoire de son illustre père :« C'était un journaliste très engagé, un véritable humaniste, il avait une vision pour le continent africain, et il était pro-féministe. Il a participé à une révolution au Burkinao Faso et a été assassiné en 1984. »
Quand on interroge Aïssa Maïga sur la voiture elle éclate de rire « Je n'ai toujours pas le permis malgré mon grand âge, il y a des gens autour de moi qui conduisent très bien... Mais j'aime beaucoup les routes, d'ailleurs j'ai en projet un film qui parle d'un road trip en Afrique de l'Ouest. »
Ce film réunit trois femmes dans les rôles principaux et une petite fille Kenza agée de 4 ans et demi au moment du tournage, qui est rescapée d'un naufrage en méditerranée : « Ce que dit la petite fille dans le film, c'est du vécu » s'émeut Aïssa Maïga.
En plus de « Promis le ciel », Aïssa Maïga est à l'affiche de trois autres films cette année et elle compte aussi repasser derrière la caméra pour raconter l'histoire de son illustre père :« C'était un journaliste très engagé, un véritable humaniste, il avait une vision pour le continent africain, et il était pro-féministe. Il a participé à une révolution au Burkinao Faso et a été assassiné en 1984. »
Quand on interroge Aïssa Maïga sur la voiture elle éclate de rire « Je n'ai toujours pas le permis malgré mon grand âge, il y a des gens autour de moi qui conduisent très bien... Mais j'aime beaucoup les routes, d'ailleurs j'ai en projet un film qui parle d'un road trip en Afrique de l'Ouest. »