L'Auvergne au rythme des autorails Renault
date 20/08/2022 - 13:54 | micro_reportage Quentin Lachese
Au pays de la célèbre fourme d'Ambert quelques papys font de la résistance. De vénérables autorails, construits pour certains par Renault dans les années 50-60, s'offrent une retraite touristique sur une petite ligne auvergnate. Une balade qui nous mène dans un joyaux de la Haute-Loire.
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L'Auvergne au rythme des autorails Renault
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L’Auvergne regorge de pépites. Certains penseront au patrimoine, d'autres à la gastronomie. L'amateur ferroviaire choisira probablement la gare d'Ambert pour l'association AGRIVAP. Ses bénévoles entretiennent et font circuler d'authentiques autorails ayant roulé sur le réseau SNCF. Avec une pièce unique en France : un autorail panoramique ! Ces engins ont la particularité d'avoir de grandes baies vitrées et surtout une salle de première classe située en hauteur. On reconnait tout de suite celui de l'AGRIVAP à sa carrosserie blanche et verte avec inscrit Livradois-Forez sur les flancs.
« Les autorails panoramiques ont été construits en 1959 par la régie Renault. Ils faisaient les lignes prestigieuses comme le Cévenol (NDLA : Clermont-Nîmes-Marseille par le Massif Central). Il n'y en a eu que 10 exemplaires. Aujourd'hui, il n'en reste que trois et ils sont chez nous ! » raconte Sylvain, le chef de train du jour.
Malheureusement, le jour du reportage, le panoramique est au repos. Pas de souci, c'est un autre autorail Renault qui assure le service ce jour là : un X2800. Une série surnommée « Bleu d'Auvergne » en raison de sa peinture bleue et blanche. Les amateurs ne manqueront pas de reconnaître le son très caractéristique du moteur de 825 CV qui les équipe.
Destination : La Chaise-Dieu, en Haute-Loire et à plus de 1000m d'altitude. Le moteur rugit, le tac-tac des roues sur les rails ponctue le voyage. Côté passager, tout va bien. Côté conduite, le confort est spartiate. « Aujourd'hui, c'est sûr ça parait inconfortable... » explique Jean-Michel, le bénévole à la conduite ce jour-là. « À l'époque, et par rapport à ce que les conducteurs avaient connu avant, c'était bien. »
Le train arrive au cœur de la cité alti-ligérienne connue pour sa célèbre abbaye. Après un arrêt d'1h30, le train repart à Ambert. Et peut-être, en saison estivale, vous laisserez-vous tenter par l’expérience du Vélorail proposé par l'association.
« Les autorails panoramiques ont été construits en 1959 par la régie Renault. Ils faisaient les lignes prestigieuses comme le Cévenol (NDLA : Clermont-Nîmes-Marseille par le Massif Central). Il n'y en a eu que 10 exemplaires. Aujourd'hui, il n'en reste que trois et ils sont chez nous ! » raconte Sylvain, le chef de train du jour.
Malheureusement, le jour du reportage, le panoramique est au repos. Pas de souci, c'est un autre autorail Renault qui assure le service ce jour là : un X2800. Une série surnommée « Bleu d'Auvergne » en raison de sa peinture bleue et blanche. Les amateurs ne manqueront pas de reconnaître le son très caractéristique du moteur de 825 CV qui les équipe.
Destination : La Chaise-Dieu, en Haute-Loire et à plus de 1000m d'altitude. Le moteur rugit, le tac-tac des roues sur les rails ponctue le voyage. Côté passager, tout va bien. Côté conduite, le confort est spartiate. « Aujourd'hui, c'est sûr ça parait inconfortable... » explique Jean-Michel, le bénévole à la conduite ce jour-là. « À l'époque, et par rapport à ce que les conducteurs avaient connu avant, c'était bien. »
Le train arrive au cœur de la cité alti-ligérienne connue pour sa célèbre abbaye. Après un arrêt d'1h30, le train repart à Ambert. Et peut-être, en saison estivale, vous laisserez-vous tenter par l’expérience du Vélorail proposé par l'association.