L'expo Hyper Sensible à Nantes
date 26/04/2023 - 12:12 | micro_reportage Ivan Mouton
Avec plus de trente œuvres de onze sculpteurs et sculptrices internationaux, dont certaines inédites, le Musée d’arts explore le caractère humain et sensible de ce style méticuleusement réaliste, dont l’effet d’illusion est souvent saisissant.

L'expo Hyper Sensible à Nantes
L'expo Hyper Sensible à Nantes
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Ils ont 4, 5, 6 ans et viennent découvrir des sculptures hyperréalistes, un mouvement artistique apparu outre-Atlantique à la fin des années 60.
« Des artistes s'intéressent à la réalité, décident de regarder la société et d'affirmer un travail de sculpture hyperréaliste qui est un peu à contre-courant à l'époque » commente Katell Jaffrès, commissaire de l’expo Hyper Sensible. « C'est l'arrivée aussi de nouvelles matières, des polymères, des résines, des fibres de verre, qui va donner l'opportunité notamment aux artistes John de Andrea et Duane Hanson d'arriver à un effet de rendu très réaliste. »
Plus de 30 statues, humaines, plus vraies que nature, axées sur le corps, souvent partiellement dénudées, peuplent cette incroyable exposition… Les bébés en silicone, tout nus, de l’Australien Sam Jinks sont emblématiques de l’hyperréalisme. Ils fascinent notamment les enfants, mais très vite, l’illusion se dissipe, à la découverte d’autres œuvres, et face à ces doubles de nous-mêmes, les adultes ne sont pas indifférents non plus : « Parfois, c'est gênant. Parfois, c'est marrant. Parfois, ça laisse rêveur » commente un visiteur. « Ça peut être gênant parce que cela nous ramène à nous-mêmes, ça a quelque chose de très troublant » conclut Katell Jaffrès.
L'exposition ‘‘Hyper sensible, un regard sur la sculpture hyperréaliste’’, est à voir au Musée d’Arts de Nantes jusqu’au 3 septembre, accessible par l'autoroute A11.
« Des artistes s'intéressent à la réalité, décident de regarder la société et d'affirmer un travail de sculpture hyperréaliste qui est un peu à contre-courant à l'époque » commente Katell Jaffrès, commissaire de l’expo Hyper Sensible. « C'est l'arrivée aussi de nouvelles matières, des polymères, des résines, des fibres de verre, qui va donner l'opportunité notamment aux artistes John de Andrea et Duane Hanson d'arriver à un effet de rendu très réaliste. »
Plus de 30 statues, humaines, plus vraies que nature, axées sur le corps, souvent partiellement dénudées, peuplent cette incroyable exposition… Les bébés en silicone, tout nus, de l’Australien Sam Jinks sont emblématiques de l’hyperréalisme. Ils fascinent notamment les enfants, mais très vite, l’illusion se dissipe, à la découverte d’autres œuvres, et face à ces doubles de nous-mêmes, les adultes ne sont pas indifférents non plus : « Parfois, c'est gênant. Parfois, c'est marrant. Parfois, ça laisse rêveur » commente un visiteur. « Ça peut être gênant parce que cela nous ramène à nous-mêmes, ça a quelque chose de très troublant » conclut Katell Jaffrès.
L'exposition ‘‘Hyper sensible, un regard sur la sculpture hyperréaliste’’, est à voir au Musée d’Arts de Nantes jusqu’au 3 septembre, accessible par l'autoroute A11.
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