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La compétition automobile laboratoire de l’innovation

L’anti-patinage qui équipe votre voiture, les pneumatiques, les assistances électroniques, l’hybridation des moteurs et même le rétroviseur, tous ces éléments aujourd’hui de série sur nos voitures ont d’abord été testés en compétition. Il s’agit de rentabiliser les investissements, et donc la Formule 1 sert souvent de laboratoire aux ingénieurs des grands constructeurs.

Dernière modification : 23/04/2019 14:22

La compétition automobile laboratoire de l’innovation
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Démonstration de ce transfert de technologie vers les véhicules de série avec Nicolas Espessons, responsable de l’optimisation de la performance pour Renault Sport Racing, il répond à Chrystèle Mollon.

Nicolas Espessons : « Dans la future Clio 5 hybride qui va être commercialisée l’an prochain, on a une particularité qui est unique, qui est une boîte de vitesse qui n’a pas d’embrayage. C’est une boîte très économe en carburant, par contre qui est assez bruyante et difficile à faire passer les rapports. Ces boîtes sont très largement utilisées en Formule 1, parce que la problématique d’agrément de bruit on ne l’a pas, mais on en a fait un atout pour cette Clio 5. »

Autre exemple, la recherche d’autonomie des batteries des véhicules électriques, avec Xavier Mestelan-Pinon, responsable DS Performance :

« Il y a un point important qui évolue très vite, c’est la tension des batteries, c’est en volt. Aujourd’hui, on se balade en voiture de série autour de 300 à 500 volts, nous en Formule E on est déjà à 1000 volts. Le fait d’augmenter cette tension, ça permet d’avoir un moteur qui va consommer moins d’énergie, c’est donc un enjeu important pour les véhicules de série pour permettre d’aller plus loin sur autoroutes avant de s’arrêter pour recharger. »
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