Cover Art
Titre de la chanson
Sous-titre ou Artiste
00:00 | 00:00
       
recherche_mini
cone LES TRAVAUX
replay REPLAY
newspaper L'ACTUALITÉ
podcasts PODCASTS
france TRAFIC
musique RETROUVER UN TITRE
micro LA RADIO
commentaire CONTACT
 
écouter 
Radio VINCI Autoroutes
recherche_mini
 
             
LES TRAVAUXREPLAYL'ACTUALITÉPODCASTSTRAFICRETROUVER UN TITRELA RADIOCONTACT
Accueil | Replay | Tourisme | Sortir en Famille | La course camarguaise au Grau-du-Roi

La course camarguaise au Grau-du-Roi

date 27/06/2023 - 11:13 | micro_reportage Hélène Dali
C'est un sport traditionnel, qui se déroule dans les arènes et dans lequel les participants, les raseteurs, doivent attraper des éléments accrochés sur la tête d'un taureau. Direction les arènes du Grau-du-Roi, dans le Gard.
illustration de La course camarguaise au Grau-du-Roi
 La course camarguaise au Grau-du-R…
 La course camarguaise au Grau-du-Roi
play
0:00
0:00
volume-high 
Sur la tête du taureau, un ruban rouge, c'est la cocarde. Des pompons en laine, ce sont les glands et des ficelles sur les cornes... C'est ce qu'on appelle les attributs, que vont tenter d'enlever les raseteurs.
Nous voici dans les arènes du Grau du Roi, pour assister à une course camarguaise, un sport traditionnel sans mise à mort de l'animal.

Présentation avec Vincent Ribera, le directeur des arènes du Grau-du-Roi : « C'est à la fois un sport et un art, qui se passe dans des arènes, tout le temps. Il y a le taureau qui est affronté par des raseteurs, des hommes habillés de blanc, qui, à l'aide d'un crochet, enlèvent les attributs sur la corne des taureaux. Le plus facile, c'est peut-être la cocarde et les glands, mais le plus compliqué, ce sont les ficelles, parce qu'elles sont vraiment à l'extrémité des cornes. »

Les courses camarguaises rassemblent, chaque année, de nombreuses personnes dans les arènes et les spectateurs sont conquis : « Le roi, c'est le taureau, c'est lui qui commande… et ils sont bien traités, parce que si vous parlez avec un manadier, vous allez voir comment ils aiment leur bête ».
Être manadier, c'est avant tout une passion. Joël Linsolas est à la tête de la manade des Baumelles aux Saintes-Maries-de-la-Mer et il nous confie que les taureaux sont ses « enfants », parce que « l'animal, c'est un être vivant. Tout être vivant, quel qu'il soit, doit être respecté ».

En course camarguaise, six taureaux courent chacun quinze minutes, « et un taureau en moyenne, fait six ou sept courses dans l'année. En majorité, ils travaillent trois heures par an. Et à la fin de la course, les taureaux sont ramenés dans les prés. On les chouchoute, on les nourrit, on les soigne. Donc vous savez, ils ont une vie extraordinaire » raconte Joël Linsolas.
Arthur Guillot, lui, est à la manade de Méjannes en Camargue : « On y est tous les jours pour voir s'ils (les taureaux) vont bien. Ils forment un troupeau de 25, en liberté et ils ont 80 hectares de prairies et de marais. »
Pour en savoir plus sur ces traditions, les manades vous ouvrent leurs portes en Camargue où « les taureaux, les chevaux et les traditions, maintiennent la Camargue comme elle est », ajoute Vincent Ribera.

Et pour en savoir plus sur le calendrier des courses, rendez-vous sur le site de la Fédération Française de la Course Camarguaise.
A voir aussi