La fausse mélancolie de Vincent Delerm
date 21/11/2019 - 01:58 | micro_reportage Francine Thomas
Le chanteur présente sur scène son nouvel album Panorama. Son spectacle oscille entre émotion et humour.

© Julien Mignot
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La fausse mélancolie de Vincent Delerm
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Si vous connaissez mal Vincent Delerm, et que vous vous référez à sa dernière chanson La chamade, premier extrait de son dernier album Panorama, vous aurez du mal à croire à l’incroyable potentiel comique du chanteur. Et pourtant dans son dernier spectacle, comme souvent dans les précédents, il offre à ses spectateurs des montagnes russes d’émotions : « Dans les spectacles, on sait que les gens ont fait la démarche de venir, nous a-t-il confié dans Montez le Son. On peut se permettre d’être plus intime dans les choses qu’on peut dire, des choses profondes et aussi dans le rapport à l’humour. C’est lié à cette position que l’on a - et qui est quand même très bizarroïde - d’être là sur une scène avec plein de gens qui vous regardent. Il y a des moments où il faut trouver ça normal. Et puis il y a d’autres moments où les choses s’arrêtent, et où l’on peut échanger avec la salle comme si c’était une seule personne et qu’on s’adressait à elle. »
Dans son dernier spectacle, Vincent Delerm est seul en scène, avec son piano, et fait la part belle aux chansons issues de son nouvel album Panorama, dans lequel il a confié la réalisation de chaque titre à un artiste différent, Yaël Naim, Keren Ann, Herman Dune ou encore Rufus Wainwright : « Ce sont soit des gens que je connais depuis assez longtemps, avec qui j’avais passé du temps mais je n’avais jamais travaillé comme cela avec eux sur un album. Les autres c’était plutôt des gens que j’écoutais de loin, que j’admirais et puis que j’ai contacté pour la première fois. L’idée c’était quand même à chaque fois d’avoir un paysage, un petit panorama qui ressemble à ce que j’aime écouter chez moi. »
Vincent Delerm, après plusieurs dates à guichet fermé à Paris, sera de nouveau à la Cigale en décembre, avant de partir en tournée dans toute la France dès février. Il présente par ailleurs chaque dimanche matin au Cinéma des cinéastes – à Paris toujours - son premier film, Je Sais Pas Si C’Est Tout le Monde, jusqu’au 22 décembre.
Dans son dernier spectacle, Vincent Delerm est seul en scène, avec son piano, et fait la part belle aux chansons issues de son nouvel album Panorama, dans lequel il a confié la réalisation de chaque titre à un artiste différent, Yaël Naim, Keren Ann, Herman Dune ou encore Rufus Wainwright : « Ce sont soit des gens que je connais depuis assez longtemps, avec qui j’avais passé du temps mais je n’avais jamais travaillé comme cela avec eux sur un album. Les autres c’était plutôt des gens que j’écoutais de loin, que j’admirais et puis que j’ai contacté pour la première fois. L’idée c’était quand même à chaque fois d’avoir un paysage, un petit panorama qui ressemble à ce que j’aime écouter chez moi. »
Vincent Delerm, après plusieurs dates à guichet fermé à Paris, sera de nouveau à la Cigale en décembre, avant de partir en tournée dans toute la France dès février. Il présente par ailleurs chaque dimanche matin au Cinéma des cinéastes – à Paris toujours - son premier film, Je Sais Pas Si C’Est Tout le Monde, jusqu’au 22 décembre.
Clip « La Chamade »
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