La harpe d'Emmanuel Ceysson au service de Marcel Tournier
date 13/06/2025 - 14:12 | micro_reportage Charlotte Latour
Le musicien, passé par les orchestres des Opéras de Paris, New York et Los Angeles, sort ‘‘Images’’, un album consacré à Marcel Tournier, avec le Quatuor Voce et Véronique Gens.

© Maxime de Bollivier
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La harpe d'Emmanuel Ceysson au service de Marcel Tournier
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Emmanuel Ceysson est harpiste. Originaire de Lyon, le musicien a passé 15 ans au sein de l'orchestre de l'Opéra de Paris, puis 5 ans dans l'orchestre du Metropolitan Opera de New York, et 5 autres années comme harpe principale du Philharmonique de Los Angeles. Un beau parcours transatlantique pour ce quarantenaire qui sort un nouvel album intitulé ‘‘Images’’. Un disque enregistré aux côté du Quatuor Voce et de la Soprano Véronique Gens.
‘‘Images’’ est un album monographie. Il est consacré à Marcel Tournier. Un nom peu connu du grand public, mais incontournable pour les harpistes : « Pour nous, c'est quelqu'un de très important. C'était un grand pédagogue, professeur pendant plus de 3 décennies au Conservatoire de Paris, 1912 à 1946. Mais également un grand compositeur. » Ce disque propose quatre suites aux tonalités impressionnistes, symbolistes et orientalistes, dans la lignée de Ravel et Debussy.
« La harpe telle qu'on la conçoit aujourd'hui, la harpe classique, a été finalisée en 1812 », rappelle Emmanuel Ceysson. L'instrument, avec ses 47 cordes et 7 pédales, offre un large spectre de couleurs sonores. Et c’est justement cette richesse qu’explore le harpiste dans Images. « Il y a une grande transparence dans la musique de Tournier. Il se sert de la résonance pour faire apparaître des couleurs, c'est très diaphane », explique-t-il, en soulignant la proximité esthétique avec les grands compositeurs français du début du XXᵉ siècle.
Parmi les pièces du disque, l'une occupe une place particulière pour Emmanuel Ceysson : « Une de mes pièces favorites, sur le disque, c'est la Sonatine. Nous la proposons dans une version inédite qui n'a jamais été enregistrée, pour violon, violoncelle et harpe. Là, on se rapproche énormément de la Sonatine de Ravel. Mais Tournier avant tout est quelqu'un qui crée des images musicales. »
‘‘Images’’ est un album monographie. Il est consacré à Marcel Tournier. Un nom peu connu du grand public, mais incontournable pour les harpistes : « Pour nous, c'est quelqu'un de très important. C'était un grand pédagogue, professeur pendant plus de 3 décennies au Conservatoire de Paris, 1912 à 1946. Mais également un grand compositeur. » Ce disque propose quatre suites aux tonalités impressionnistes, symbolistes et orientalistes, dans la lignée de Ravel et Debussy.
« La harpe telle qu'on la conçoit aujourd'hui, la harpe classique, a été finalisée en 1812 », rappelle Emmanuel Ceysson. L'instrument, avec ses 47 cordes et 7 pédales, offre un large spectre de couleurs sonores. Et c’est justement cette richesse qu’explore le harpiste dans Images. « Il y a une grande transparence dans la musique de Tournier. Il se sert de la résonance pour faire apparaître des couleurs, c'est très diaphane », explique-t-il, en soulignant la proximité esthétique avec les grands compositeurs français du début du XXᵉ siècle.
Parmi les pièces du disque, l'une occupe une place particulière pour Emmanuel Ceysson : « Une de mes pièces favorites, sur le disque, c'est la Sonatine. Nous la proposons dans une version inédite qui n'a jamais été enregistrée, pour violon, violoncelle et harpe. Là, on se rapproche énormément de la Sonatine de Ravel. Mais Tournier avant tout est quelqu'un qui crée des images musicales. »
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