La rameuse Perle Bouge en lice pour Paris 2024
date 10/12/2023 - 18:21 | micro_reportage Christophe Buquet
Elle vise l’or pour les prochains JO ! Perle Bouge est en lice pour Paris 2024… Athlète paralympique, elle concourra en aviron aux côtés de Benjamin Daviet. Ultime étape, la qualification qui se déroulera en mai prochain à Lucerne en Suisse.
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La rameuse Perle Bouge en lice pour Paris 2024
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Perle Bouge a déjà à son actif deux médailles : une en argent obtenue aux Jeux d'été de 2012 à Londres, la seconde en bronze aux Jeux de 2016 à Rio. Son objectif aujourd’hui est donc d’obtenir la médaille d’or dans sa discipline, le ‘‘Deux de couple’’.
Perle Bouge a un parcours atypique, avec plusieurs carrières sportives, du basket à l'aviron, mais avant tout une épreuve de vie, en 1997. « Un accident de la route. J'étais en moto, je me suis fait renverser par une voiture. L'activité sportive a été pour moi un facteur essentiel dans ma reconstruction. J'ai découvert le basket fauteuil en centre de rééducation et si j'avais découvert le tennis, je pense que j'aurais fait du tennis. » Quant à l'aviron, c'est le club de l'Aviron Bayonnais qui l'a recrutée : « Ils souhaitaient développer la pratique pour tous les publics, et c'est comme ça que j'ai découvert l'aviron. Je trouvais sympa de laisser le fauteuil sur le ponton et d'aller naviguer comme n'importe quelle personne sur les bords de la Nive. »
Déjà basketteuse de haut niveau, c'est en 2012 qu'elle dispute ses premiers jeux sur l'eau : « J'ai commencé l'aviron en 2010, la fédération nous avait fixé des paramètres à respecter pour pouvoir continuer les différentes échéances. Il fallait valider à chaque fois un parcours de sélection avec différentes compétitions internationales. On a réussi à qualifier le bateau en 2011 pour participer aux Jeux de 2012 et à aller chercher une belle médaille en 2012 lors de ces Jeux avec beaucoup de travail, bien évidemment, mais aussi une bonne entente dans le bateau. L'humain et le sportif sont essentiels dans la performance, comme en entreprise, comme n'importe où. »
Perle Bouge forme avec Stéphane Tardieu un véritable duo sur l'aviron : « La spécificité en aviron paralympique, c'est que c'est forcément un double mixte homme-femme. C'est bien de bien s'entendre. Nous, on a eu la chance de bien s'entendre, avec forcément des hauts et des bas, comme dans un couple. En tout cas, on a toujours essayé d'être là pour le bateau, d'être là l'un pour l'autre et d'essayer d'aller chercher la plus grande performance sportive. Il m'a amené aussi à aller chercher les médailles, et ces médailles, on les a eues ensemble.
Après des médailles de bronze et d'argent, l'athlète est surnommée par certains ‘‘la chercheuse d'or’’ : »J'en rêve. Je l'ai eue en individuel aux championnats du monde parce que j'étais tellement en recherche de cette médaille qu'en 2018, je me suis alignée toute seule. C'était un accord avec la fédération. À Paris, ce sera compliqué de l'avoir, mais en tout cas, on s'entraîne tous les jours pour ça.«
C'est au mois de juin à Lucerne en Suisse que tous les rameurs du monde se donneront rendez-vous pour décrocher leur sésame pour les Jeux de Paris : »Dans notre catégorie, il reste deux places« , précise Perle Bouge. »Il faudra donc être dans les deux premiers."
Perle Bouge, en plus de ses exploits sportifs, bénéficie d'un soutien significatif de la part de la société d'autoroute Atlandes. Ce partenariat va au-delà de la simple assistance financière, car il vise également à sensibiliser le public aux enjeux liés aux handicaps et à la sécurité routière. Grâce à cette collaboration, Perle Bouge s'engage activement dans des initiatives visant à partager son expérience personnelle, à sensibiliser aux défis auxquels font face les personnes en situation de handicap, et à promouvoir la sécurité sur les routes.
Perle Bouge a un parcours atypique, avec plusieurs carrières sportives, du basket à l'aviron, mais avant tout une épreuve de vie, en 1997. « Un accident de la route. J'étais en moto, je me suis fait renverser par une voiture. L'activité sportive a été pour moi un facteur essentiel dans ma reconstruction. J'ai découvert le basket fauteuil en centre de rééducation et si j'avais découvert le tennis, je pense que j'aurais fait du tennis. » Quant à l'aviron, c'est le club de l'Aviron Bayonnais qui l'a recrutée : « Ils souhaitaient développer la pratique pour tous les publics, et c'est comme ça que j'ai découvert l'aviron. Je trouvais sympa de laisser le fauteuil sur le ponton et d'aller naviguer comme n'importe quelle personne sur les bords de la Nive. »
Déjà basketteuse de haut niveau, c'est en 2012 qu'elle dispute ses premiers jeux sur l'eau : « J'ai commencé l'aviron en 2010, la fédération nous avait fixé des paramètres à respecter pour pouvoir continuer les différentes échéances. Il fallait valider à chaque fois un parcours de sélection avec différentes compétitions internationales. On a réussi à qualifier le bateau en 2011 pour participer aux Jeux de 2012 et à aller chercher une belle médaille en 2012 lors de ces Jeux avec beaucoup de travail, bien évidemment, mais aussi une bonne entente dans le bateau. L'humain et le sportif sont essentiels dans la performance, comme en entreprise, comme n'importe où. »
Perle Bouge forme avec Stéphane Tardieu un véritable duo sur l'aviron : « La spécificité en aviron paralympique, c'est que c'est forcément un double mixte homme-femme. C'est bien de bien s'entendre. Nous, on a eu la chance de bien s'entendre, avec forcément des hauts et des bas, comme dans un couple. En tout cas, on a toujours essayé d'être là pour le bateau, d'être là l'un pour l'autre et d'essayer d'aller chercher la plus grande performance sportive. Il m'a amené aussi à aller chercher les médailles, et ces médailles, on les a eues ensemble.
Après des médailles de bronze et d'argent, l'athlète est surnommée par certains ‘‘la chercheuse d'or’’ : »J'en rêve. Je l'ai eue en individuel aux championnats du monde parce que j'étais tellement en recherche de cette médaille qu'en 2018, je me suis alignée toute seule. C'était un accord avec la fédération. À Paris, ce sera compliqué de l'avoir, mais en tout cas, on s'entraîne tous les jours pour ça.«
C'est au mois de juin à Lucerne en Suisse que tous les rameurs du monde se donneront rendez-vous pour décrocher leur sésame pour les Jeux de Paris : »Dans notre catégorie, il reste deux places« , précise Perle Bouge. »Il faudra donc être dans les deux premiers."
Perle Bouge, en plus de ses exploits sportifs, bénéficie d'un soutien significatif de la part de la société d'autoroute Atlandes. Ce partenariat va au-delà de la simple assistance financière, car il vise également à sensibiliser le public aux enjeux liés aux handicaps et à la sécurité routière. Grâce à cette collaboration, Perle Bouge s'engage activement dans des initiatives visant à partager son expérience personnelle, à sensibiliser aux défis auxquels font face les personnes en situation de handicap, et à promouvoir la sécurité sur les routes.
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