Lara Granier : cap sur 2024

Elle est tombée dedans quand elle était petite. Lara Granier fait de la voile depuis son plus jeune âge. Un parcours de passionnée qui l'emmène désormais aux portes de la plus grande compétition sportive du monde.

Toute petite, le papa de Lara Granier, lui a donné le pied marin. Lui-même compétiteur de planche à voile et de bateau de temps en temps, au Kenya, le virus a vite pris le pas : « C'est lui qui m'a vraiment poussée, qui m'accompagnait quand j'étais jeune sur les championnats, et encore aujourd'hui qui me pousse à aller le plus loin possible. »

Toute la famille a quitté le Kenya pour la France et l'aventure a pu continuer plus intensément encore : « J'ai fait sport études à Antibes. Et de là, j'ai continué, j'ai été sur plusieurs séries comme le 420. Et ensuite, j'ai déménagé à Marseille sur des séries olympiques, le 470, et maintenant, depuis trois ans, le 49er FX. »

Lara Granier concourt dans la compétition de skiff plus précisément. C'est une catégorie dont les bâteau ne décollent pas de l'eau et où il faut être plusieurs sur l'embarcation. « On est deux sur le bateau, il y a trois voiles. Il faut être assez agile et à l'aise. On est un peu des petits singes, on traverse d'un côté de l'autre. Tout l'enjeu est de ne pas tomber à l'eau et de ne pas dessaler... Et d'aller le plus vite possible. »
Sur son dériveur de près de 5m de long, équipé de trois voiles, Lara est barreuse. Sa coéquipière, Amélie Riou, elle, s'occupe principalement de la grand-voile et du spi, la voile la plus à l'avant du bateau.

Ces JO se déroulant « à domicile », la skippeuse appréhende ces épreuves avec détermination : «  L'engouement est beaucoup plus important. Ça décuple encore plus la motivation et ça donne envie d'aller de l'avant. »

Les épreuves de voile auront lieu à Marseille entre le 28 juillet et le 8 août.