Le Conservatoire des Landes de Gascogne
date 24/02/2024 - 14:43 | micro_reportage Christophe Buquet
C'est dans un site au cœur des pins maritimes que nous allons découvrir le gemmage. Ce sont les résiniers qui récoltent la sève des pins... Nous partons à leur rencontre, à Sanguinet.
Le Conservatoire des Landes de Gas…
Le Conservatoire des Landes de Gascogne
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C'est à la sortie de Sanguinet que nous retrouvons notre journaliste, Christophe Buquet. Au milieu de pins maritimes, nous partons à la découverte d'un gemmeur. À plus de 80 ans, Jean-Pierre Dalbos est un des derniers résiniers qui effectuent la préparation du pin. « On va procéder à l’écorçage », dit-il, pour pouvoir « faire couler la résine et lorsque le pot sera plein au bout de 4 semaines, on le ramassera. Ensuite, on le videra dans une barrique pour l'acheminer à la distillerie ».
C'est au milieu du XIXe siècle que débute la récupération de la résine de pin. L'âge d'or de cette industrie, c'est en 1890. Au Conservatoire des Landes de Gascogne, des visites permettent de découvrir le geste d'antan pour l'exploitation de la résine des pins. Jean-Louis Laffort, le président de l'association qui gère le site explique que « c'est une vraie campagne de gemmage qui démarre en janvier/février et qui dure jusqu'à la Toussaint. Toutes les semaines, les gemmeurs doivent saigner le pin. La résine cicatrise la plaie et si on ne la renouvelle pas, la résine ne coule pas ».
Autrefois, la récolte se faisait « avec un récipient que l'on vidait dans une barrique et le tout était amené en charrette, jusqu'à l'usine de distillation » raconte Marc Larcher, un ancien gemmeur.
« Ces 20% de résine servaient à l'essence de térébenthine, il y a 70% de colophane que l'on trouve dans le chewing-gum ou le caoutchouc. Et là, on expérimente une nouvelle façon de récolter la résine pour des produits de luxe. » précise le Jean-Louis Laffort.
Le Conservatoire des Landes de Gascogne est ouvert tous les jours, sur réservation.
C'est au milieu du XIXe siècle que débute la récupération de la résine de pin. L'âge d'or de cette industrie, c'est en 1890. Au Conservatoire des Landes de Gascogne, des visites permettent de découvrir le geste d'antan pour l'exploitation de la résine des pins. Jean-Louis Laffort, le président de l'association qui gère le site explique que « c'est une vraie campagne de gemmage qui démarre en janvier/février et qui dure jusqu'à la Toussaint. Toutes les semaines, les gemmeurs doivent saigner le pin. La résine cicatrise la plaie et si on ne la renouvelle pas, la résine ne coule pas ».
Autrefois, la récolte se faisait « avec un récipient que l'on vidait dans une barrique et le tout était amené en charrette, jusqu'à l'usine de distillation » raconte Marc Larcher, un ancien gemmeur.
« Ces 20% de résine servaient à l'essence de térébenthine, il y a 70% de colophane que l'on trouve dans le chewing-gum ou le caoutchouc. Et là, on expérimente une nouvelle façon de récolter la résine pour des produits de luxe. » précise le Jean-Louis Laffort.
Le Conservatoire des Landes de Gascogne est ouvert tous les jours, sur réservation.
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