Le Musée des Beaux-Arts de Draguignan: un Voyage Artistique du XVIe au XXe Siècle
date 16/01/2024 - 10:39 | micro_reportage Nadine Mistre
Il aura fallu cinq années de rénovation pour que le musée des Beaux-Arts de Draguignan, dans le Var, puisse rouvrir ses portes au public. Installé dès 1888 dans ce qui fut l'ancien palais d'été de Monseigneur Martin du Bellay, évêque de Fréjus, ce musée ambitionne de devenir un incontournable musée d'art ancien de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Le Musée des Beaux-Arts de Draguignan: un Voyage Artistique du XVIe au XXe Siècle
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Le Musée des Beaux-Arts, situé à Draguignan dans le Var, s'étend sur 700 m2. Après cinq années de travaux de restauration, le musée propose un parcours chronologique captivant, du XVIe siècle jusqu'au XXe siècle. Yohan Rimaud, le conservateur du musée, raconte l'histoire de ce lieu : « Ça a d'abord été un couvent avec des religieuses, des ursulines qui vivaient ici. » L'histoire se poursuit avec la transformation de ce couvent en un espace ouvert au public au milieu du XVIIIe siècle par l'évêque de Fréjus, Martin Dubélé.
Le musée conserve l'esprit des enfilades avec ses successions de salons ornés de nombreux tableaux : « Beaucoup de tableaux. Puis, on a quand même retrouvé un bateau. » Parmi les œuvres notables, on retrouve « Le Rêve » de Camille Claudel devant une cheminée, ainsi qu'un portrait de Georges Clemenceau par Rodin. Le conservateur souligne : « Rodin qui fait face à celui de Camille Claudel, représentant un très joli marbre. C'est un don du baron de Rothschild. »
Le musée a connu une croissance significative grâce à la générosité de ses donateurs : « Le musée a grandi grâce à ses donateurs pendant très longtemps. Et c'est ce que l'on veut aussi raconter un peu à travers ce parcours. » Les œuvres exposées reflètent les événements historiques : « On a accroché des œuvres qui sont toutes antérieures à la Révolution et dont la plupart ont été saisies à la Révolution chez les émigrés à Draguignan et dans les alentours. »
Le parcours se poursuit dans un salon chinois, redécouvert lors des travaux. Yohan Rimaud décrit cette découverte : « On arrive dans un nouveau salon chinois, retrouvé un peu par hasard. » Cette section du musée illustre l'influence culturelle et historique, comme le note le conservateur : « Nous sommes de Marseille et donc on y retrouve même une tomette faite à Salernes. En fait, ça sent bon notre Provence. »
Enfin, le musée illustre les liens entre la Provence et Paris. Johan Rimault invite les visiteurs à découvrir l'exposition temporaire dédiée aux personnalités dracinoises et conclut : « C'est cette histoire-là aussi que l'on peut raconter à Draguignan. »
Pour plus d'informations et pour planifier une visite, le public peut se rendre sur le site mba-draguignan.fr.
Le musée conserve l'esprit des enfilades avec ses successions de salons ornés de nombreux tableaux : « Beaucoup de tableaux. Puis, on a quand même retrouvé un bateau. » Parmi les œuvres notables, on retrouve « Le Rêve » de Camille Claudel devant une cheminée, ainsi qu'un portrait de Georges Clemenceau par Rodin. Le conservateur souligne : « Rodin qui fait face à celui de Camille Claudel, représentant un très joli marbre. C'est un don du baron de Rothschild. »
Le musée a connu une croissance significative grâce à la générosité de ses donateurs : « Le musée a grandi grâce à ses donateurs pendant très longtemps. Et c'est ce que l'on veut aussi raconter un peu à travers ce parcours. » Les œuvres exposées reflètent les événements historiques : « On a accroché des œuvres qui sont toutes antérieures à la Révolution et dont la plupart ont été saisies à la Révolution chez les émigrés à Draguignan et dans les alentours. »
Le parcours se poursuit dans un salon chinois, redécouvert lors des travaux. Yohan Rimaud décrit cette découverte : « On arrive dans un nouveau salon chinois, retrouvé un peu par hasard. » Cette section du musée illustre l'influence culturelle et historique, comme le note le conservateur : « Nous sommes de Marseille et donc on y retrouve même une tomette faite à Salernes. En fait, ça sent bon notre Provence. »
Enfin, le musée illustre les liens entre la Provence et Paris. Johan Rimault invite les visiteurs à découvrir l'exposition temporaire dédiée aux personnalités dracinoises et conclut : « C'est cette histoire-là aussi que l'on peut raconter à Draguignan. »
Pour plus d'informations et pour planifier une visite, le public peut se rendre sur le site mba-draguignan.fr.
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