Le Train jaune, roi des Pyrénées-Orientales
date 26/11/2022 - 06:52 | micro_reportage Quentin Lachese
Plus qu'une ligne touristique, le Train jaune de Cerdagne est exceptionnel en tout point. Un convoi hors du commun qui vous emmène sur des voies qui le sont tout autant. Embarquement immédiat à bord de ce train centenaire.

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Le Train jaune, roi des Pyrénées-Orientales
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Monter à bord, c'est prendre place dans un train qui n'a pas d'équivalent en France. Il a soufflé ses 112 bougies en 2022 et ce sont toujours les mêmes automotrices qui assurent le voyage : « C'est un matériel construit en 1910 et qui est totalement adapté à la montagne. C'est un matériel qui s'entretient et dont on prend soin au quotidien. On le sollicite beaucoup l'été pendant quatre mois. C'est vrai qu'en hiver on le bichonne un peu plus. » raconte Laurent Lenfant, le directeur de la ligne du Train jaune.
Il faut dire que ce train est très différent des autres sur bien des aspects. À commencer par l'écartement des rails : il est d'un 1m au lieu d'1m44 pour l'écartement standard. Le train est électrique mais ici pas de caténaire ou de pantographe, mais un troisième rail comme pour le métro.
Le Train jaune n’est pas que touristique. C’est une ligne de vie quotidienne qui fonctionne toute l’année. Il est géré par la région et la SNCF au même titre qu’un TER. Le conducteur et le contrôleur sont cheminots mais ici, la philosophie est un peu différente… « On revient au travail à l'ancienne des contrôleurs où rien n'est automatisé. On ferme les portes à la main » raconte Nicolas, l'agent à bord.
La ligne de 63 km, entre Villefranche-Vernet-les-Bains et Latour-de-Carol, passe par le pont suspendu Gisclard, le dernier en France pour une voie ferrée. Puis elle grimpe à la gare SNCF la plus haute de France à 1592m d’altitude, et le train arrive sur le majestueux plateau de Cerdagne. En plus des touristes, les locaux en profitent, comme ce groupe de jeunes vététistes rencontrés sur le quai à Mont-Louis. « Il y a plein de sorties enduro à faire. On laisse la voiture à Olette et on monte avec le train. »
Pour les amoureux du train, il est possible de trouver le Train jaune directement depuis Paris-Austerlitz en descendant du train de nuit arrivant à la gare internationale de Latour-de-Carol.
Il faut dire que ce train est très différent des autres sur bien des aspects. À commencer par l'écartement des rails : il est d'un 1m au lieu d'1m44 pour l'écartement standard. Le train est électrique mais ici pas de caténaire ou de pantographe, mais un troisième rail comme pour le métro.
Le Train jaune n’est pas que touristique. C’est une ligne de vie quotidienne qui fonctionne toute l’année. Il est géré par la région et la SNCF au même titre qu’un TER. Le conducteur et le contrôleur sont cheminots mais ici, la philosophie est un peu différente… « On revient au travail à l'ancienne des contrôleurs où rien n'est automatisé. On ferme les portes à la main » raconte Nicolas, l'agent à bord.
La ligne de 63 km, entre Villefranche-Vernet-les-Bains et Latour-de-Carol, passe par le pont suspendu Gisclard, le dernier en France pour une voie ferrée. Puis elle grimpe à la gare SNCF la plus haute de France à 1592m d’altitude, et le train arrive sur le majestueux plateau de Cerdagne. En plus des touristes, les locaux en profitent, comme ce groupe de jeunes vététistes rencontrés sur le quai à Mont-Louis. « Il y a plein de sorties enduro à faire. On laisse la voiture à Olette et on monte avec le train. »
Pour les amoureux du train, il est possible de trouver le Train jaune directement depuis Paris-Austerlitz en descendant du train de nuit arrivant à la gare internationale de Latour-de-Carol.
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