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Accueil | Replay | Vie Pratique | Que Choisir ? | Les consommateurs ont le pouvoir : comment l'application Quelproduit a changé la donne

Les consommateurs ont le pouvoir : comment l'application Quelproduit a changé la donne

date 26/05/2024 - 05:26 | micro_reportage Charles Daudon
L'association de consommateurs UFC Que Choisir a tiré un bilan positif de son application gratuite lancée en 2018. Grâce à la mobilisation des consommateurs, la proportion de produits cosmétiques mal notés a chuté de moitié en six ans. Cependant, des substances problématiques sont encore présentes dans certaines familles de produits, notamment les crèmes solaires, les rouges à lèvres et les colorations capillaires.
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 Les consommateurs ont le pouvoir : comment l'application Quelproduit a changé la donne
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« Pour une fois, la situation s'est bien améliorée ! Il y a 6 ans, près d'1 produit cosmétique sur 2 était mal noté du fait de la présence d'allergisants ou substances suspectées d'être des perturbateurs endocriniens. Cette proportion est tombée à 15 % » déclare Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC Que Choisir. L'association de consommateurs tire un bilan positif de son application gratuite lancée en 2018, étendue depuis aux produits alimentaires et ménagers. Le nombre de références problématiques a été divisé par 3 grâce à la mobilisation des consommateurs !

« En choisissant d'acheter ou de ne pas acheter tel produit du fait de la présence de composés indésirables, vous avez mis la pression sur les fabricants qui ont changé leur formule. Il ne faut pas croire que c'est grâce aux autorités qui auraient interdit des substances nocives. Malheureusement, la plupart sont toujours autorisées. » Aujourd'hui, l'application compte près de 200 000 références. On dénombre encore de trop nombreuses substances problématiques dans trois familles de cosmétiques : les crèmes solaires, les rouges à lèvres et les colorations capillaires.

« Pour les crèmes solaires, près d'1 produit sur 4 est mal noté, avec notamment des produits des grandes marques. Pour les rouges à lèvres, c'est près d'1 produit sur 2, en raison de la présence d'huile minérale, susceptible d'être ingérée et de s'accumuler. Là encore des grandes marques sont concernées. Enfin, on retrouve aussi des substances préoccupantes dans 2 références sur 3 de teintures capillaires » ajoute Olivier Andrault qui appelle l’Union Européenne et les candidats aux élections en juin, à s’engager à interdire les substances les plus à risques.
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