Les secrets de fabrication du savon de Marseille
date 25/03/2023 - 18:44 | micro_reportage Sébastien Greilh
Fondée en 1900 et basée à Salon-de-Provence, la savonnerie Marius Fabre ouvre ses portes au public et fait découvrir les secrets de fabrication du véritable savon de Marseille.
© Savonnerie Marius Fabre - DDalmasso
Les secrets de fabrication du savo…
Les secrets de fabrication du savon de Marseille
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La visite débute dans la salle des chaudrons où résonnent de drôles de sifflements. « C'est le bruit de la vapeur qui circule dans les tuyauteries qui vont chauffer le chaudron » explique Julie Bousquet-Fabre, l’arrière-petite-fille de Marius Fabre, le fondateur de la savonnerie, « c'est comme une grande marmite que l'on va chauffer, cela nécessite autant de surveillance qu'une casserole de lait sur le feu car cela peut déborder ».
La surveillance du chaudron, c'est l'une des missions de Jean-Pierre, maître savonnier : « c'est un métier qui s'apprend sur le tas, nous partons des huiles pour fabriquer un savon pur. » La pâte obtenue est ensuite versée dans la salle des mises, « c'est la salle de séchage traditionnelle du savon de Marseille » détaille Julie Bousquet-Fabre, « ce sont de grands bacs rectangulaires en ciment dans lesquels nous allons couler le savon encore chaud et qui va sécher pendant 48 heures ».
L'étape suivante est le marquage du savon. « C'est un peu sa carte d'identité » raconte Gilbert, l'un des employés, qui prend le temps de discuter avec les visiteurs entre deux coups de tampon au nom de la savonnerie sur les barres de savon.
La visite se termine par un tour dans un petit musée créé à l’occasion du centenaire de la savonnerie et où sont exposés, justement, des tampons d'époque ou de vieilles machines. La savonnerie Marius Fabre se visite toute l’année et l’entrée est gratuite.
La surveillance du chaudron, c'est l'une des missions de Jean-Pierre, maître savonnier : « c'est un métier qui s'apprend sur le tas, nous partons des huiles pour fabriquer un savon pur. » La pâte obtenue est ensuite versée dans la salle des mises, « c'est la salle de séchage traditionnelle du savon de Marseille » détaille Julie Bousquet-Fabre, « ce sont de grands bacs rectangulaires en ciment dans lesquels nous allons couler le savon encore chaud et qui va sécher pendant 48 heures ».
L'étape suivante est le marquage du savon. « C'est un peu sa carte d'identité » raconte Gilbert, l'un des employés, qui prend le temps de discuter avec les visiteurs entre deux coups de tampon au nom de la savonnerie sur les barres de savon.
La visite se termine par un tour dans un petit musée créé à l’occasion du centenaire de la savonnerie et où sont exposés, justement, des tampons d'époque ou de vieilles machines. La savonnerie Marius Fabre se visite toute l’année et l’entrée est gratuite.
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