Les secrets de la cuisine provençale à Draguignan, dans le Var
date 28/03/2025 - 14:54 | micro_reportage Nadine Mistre
Le Musée des Arts Populaires à Draguignan, une exposition qui sent bon la Provence vous fait replonger dans les recettes d'antan de nos grands-mères tout en respectant l'environnement.

© Marc Aube
Les secrets de la cuisine provença…
Les secrets de la cuisine provençale à Draguignan, dans le Var
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C'est au cœur de la Provence, que nous vous proposons d'éveiller vos papilles, au Musée des Arts et Traditions à Draguignan. Ce dernier, pour fêter ses 40 ans, présente l'exposition ‘‘L'art de la cuisine en Provence’’. Jusqu'au 26 avril, vous pourrez assister à différents ateliers, comme celui des chocolats de Pâques ou encore la fabrication de fromage de chèvre.
« On ne va pas goûter, mais on peut sentir », déclare la commissaire de l'exposition, Laura Chomard: « la cuisine provençale, c'est une cuisine qui est marquée par l'immigration; à l'époque, la tomate, on la mangeait uniquement cuite, ce sont les italiens, lors de leur arrivée en France, qui nous ont fait prendre conscience que l'on pouvait manger des tomates crues , comme les tomates à la mozzarella que l'on aime déguster autour d'un barbecue. »
« Moi, je pense surtout à ma mère et à sa ratatouille, c'est vraiment la meilleure, je crois que la cuisine, c'est aussi une affaire de famille », s'exclame une visiteuse. Cette exposition valorise les producteurs de la Provence, comme le moulin de Callas qui produit de l'huile d'olive et la maison de la truffe à Aups. On apprend qu' il y a une saisonnalité pour le fromage, qui n'a pas le même gout en fonction de ce que broutent les animaux.
Des recettes détachables sont à emporter à la maison, ce sont des recettes ‘‘zéro déchet’’. Une grand-mère, lors de la visite, nous rappelle : « Dans le temps, quand on mangeait du pain, il ne fallait pas en laisser une miette, il ne fallait pas gaspiller et on mangeait les restes. Maintenant, on achète tout fait et on va au plus vite. »
« On ne va pas goûter, mais on peut sentir », déclare la commissaire de l'exposition, Laura Chomard: « la cuisine provençale, c'est une cuisine qui est marquée par l'immigration; à l'époque, la tomate, on la mangeait uniquement cuite, ce sont les italiens, lors de leur arrivée en France, qui nous ont fait prendre conscience que l'on pouvait manger des tomates crues , comme les tomates à la mozzarella que l'on aime déguster autour d'un barbecue. »
« Moi, je pense surtout à ma mère et à sa ratatouille, c'est vraiment la meilleure, je crois que la cuisine, c'est aussi une affaire de famille », s'exclame une visiteuse. Cette exposition valorise les producteurs de la Provence, comme le moulin de Callas qui produit de l'huile d'olive et la maison de la truffe à Aups. On apprend qu' il y a une saisonnalité pour le fromage, qui n'a pas le même gout en fonction de ce que broutent les animaux.
Des recettes détachables sont à emporter à la maison, ce sont des recettes ‘‘zéro déchet’’. Une grand-mère, lors de la visite, nous rappelle : « Dans le temps, quand on mangeait du pain, il ne fallait pas en laisser une miette, il ne fallait pas gaspiller et on mangeait les restes. Maintenant, on achète tout fait et on va au plus vite. »
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