Le site radiovinciautoroutes.com utilise des cookies ayant une finalité strictement limitée à la seule mesure de son audience.Ces cookies ne permettent pas un recoupement des données avec d’autres traitements ou le suivi global de la navigation sur différents sites web.
En savoir plus - Continuer
Un peu plus d’un an après la sortie de son EP, éponyme, qui comprenait 5 morceaux, Lubiana vient de sortir son tout premier album. Ce dernier, intitulé « Beloved », puise ses origines dans la double culture dans laquelle elle a grandi. Née d’une mère belge et d’un père camerounais, Lubiana vient de publier 13 nouvelles chansons et autant d’invitations à l’évasion. Le métissage musical que propose la chanteuse sur son nouveau disque s’illustre notamment sur le titre Mamy Nianga. « C’est une expression camerounaise […] c’est un peu la signification du Sapé Comme Jamais de Gims », raconte-t-elle.
Cette facette africaine de sa culture, Lubiana explique l’avoir découverte assez récemment : « J’ai entamé une quête de soi et je me suis rendu compte que pour apprendre à m’aimer pleinement il fallait aussi que je retourne sur la terre de mes ancêtres au Cameroun […] et ça a été un voyage merveilleux. »
Parmi les souvenirs que la jeune artiste a ramené dans ses bagages à son retour en Belgique figurait un instrument de musique, quasi mystique, que l’on retrouve tout au long de l’album : « Je joue de la kora, une harpe traditionnellement réservée aux hommes […] c’est un instrument assez magique […] et j’ai eu la chance d’être choisie par cet instrument parce qu’elle m’est apparue en rêve, je n’avais jamais vu de kora avant ! »
Pour résumer « Beloved », Lubiana raconte qu’à « la fois il y a ce côté rythmique qui est très présent en Afrique et à la fois il y a cette importance des mélodies qui est très présent en Europe, mais tous les titres de l’album sont venus du cœur ».