Maxime Le Forestier
date 13/06/2019 - 02:33 | micro_reportage Francine Thomas
Le chanteur est de retour avec un nouvel album très épuré, « Paraître Ou Ne Pas Être », conçu notamment avec son fils Arthur.

© Magda Lates
« L’envie de chanter ne me quitte pas »
Première partie
Première partie
play
0:00
0:00
volume-high
Quand on a une carrière comme celle de Maxime Le Forestier, jalonnée de centaines de concerts et d’inoubliables chansons, il faut avoir la passion chevillée à la guitare pour sans cesse se remettre à l’ouvrage. Quel est aujourd’hui le carburant principal de l’artiste ? « C’est l’envie de chanter qui ne me quitte pas. J’écris des chansons pour avoir quelque chose à chanter dans la prochaine tournée ! », confesse-t-il.
Son nouvel album, « Paraître Ou Ne Pas Être », est porté par un premier single dont le refrain s’énonce ainsi : Les filles tombent amoureuses de n’importe qui. Diantre ! D’où lui vient cette certitude ? « C’est une réflexion que beaucoup d’homme se font quand ils voient une jolie femme avec un connard ! » s’amuse Maxime Le Forestier.
Le texte est bien troussé, les arrangements épurés, et l’ombre de Brassens plane sur ce titre : « C’est une chanson, avec un début, un milieu et une fin. Et c’était très important pour Brassens, qu’il y ait cette construction. (…) Maintenant si vous avez un truc à dire, il faut le dire dans les 45 premières secondes. »
Son nouvel album, « Paraître Ou Ne Pas Être », est porté par un premier single dont le refrain s’énonce ainsi : Les filles tombent amoureuses de n’importe qui. Diantre ! D’où lui vient cette certitude ? « C’est une réflexion que beaucoup d’homme se font quand ils voient une jolie femme avec un connard ! » s’amuse Maxime Le Forestier.
Le texte est bien troussé, les arrangements épurés, et l’ombre de Brassens plane sur ce titre : « C’est une chanson, avec un début, un milieu et une fin. Et c’était très important pour Brassens, qu’il y ait cette construction. (…) Maintenant si vous avez un truc à dire, il faut le dire dans les 45 premières secondes. »
« J’étais très content et très fier » de cette aire dédiée à Georges Brassens sur l’A9...
Deuxième partie
Deuxième partie
play
0:00
0:00
volume-high
Trente-huit ans après la mort de Georges Brassens (1921-1981), Maxime Le Forestier lui reste d’une fidélité sans faille. Il lui a consacré 500 concerts. Une visite sur sa tombe à Sète lui a inspiré une très jolie chanson. Et en 2015, il a participé à l’inauguration d’un parcours thématique dédié à Georges Brassens sur une aire de l’autoroute A9 : « J’étais très content et très fier. Je trouvais que c’était une bonne idée. De toutes façons, il faut s’arrêter régulièrement quand on est sur l’autoroute (…) et ce parcours Georges Brassens, avec sa statue et son chat, ça m’a plu ! Et ça m’a fait marrer aussi parce que c’était pas tellement dans son idée (…) mais si il voit ça, il doit rigoler quand même ! »
« Quand je vois un gamin passer avec une guitare, je le regarde avec une certaine tendresse »
Troisième partie
Troisième partie
play
0:00
0:00
volume-high
Pour l’aider dans l’écriture de son nouvel album, Maxime Le Forestier a fait appel à son fils Arthur. Ils partagent la création de plusieurs titres et chantent en duo sur une chanson. On retrouve également quelques-uns de ses compagnons de longue date, Julien Clerc ou Manu Galvin avec qui il signe une chanson dédiée à sa guitare. « J’avais 14 ans quand je suis allé m’acheter ma première guitare se souvient Maxime Le Forestier (…) En sortant, je me suis dit que les gens me regardaient autrement. Et quand je vois un gamin passer avec une guitare, je le regarde avec une certaine tendresse. »
Il n’empêche, parmi tous ces apprentis guitaristes, combien nous offriront des chansons aussi inoubliables que Mon Frère, San Francisco ou Né Quelque Part ? « Des chansons qui me plaisent, qui plaisent au public et qui en plus, avec le temps, s’installent presque dans l’inconscient des gens, c’est un privilège absolument immense et c’est imprévisible. »
Il n’empêche, parmi tous ces apprentis guitaristes, combien nous offriront des chansons aussi inoubliables que Mon Frère, San Francisco ou Né Quelque Part ? « Des chansons qui me plaisent, qui plaisent au public et qui en plus, avec le temps, s’installent presque dans l’inconscient des gens, c’est un privilège absolument immense et c’est imprévisible. »
Voir le clip de « Les filles amoureuses »...
A voir aussi