Michel Denisot derrière la caméra
date 09/03/2020 - 17:13 | micro_reportage Charlotte Latour
Cette semaine, le 107.7 prend la route avec un jeune réalisateur. Le journaliste, présentateur, producteur, président de club de foot Michel Denisot change encore de casquette et signe son tout premier film, « Toute Ressemblance », avec Franck Dubosc en présentateur de JT.
Michel Denisot derrière la caméra
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« Toute l’histoire est vraie puisque je viens de l’inventer... »
Pour son premier film « Toute Ressemblance », Michel Denisot a voulu parler de ce qu’il connait finalement le mieux, la télévision. On y croise, entre autres, un présentateur de JT, une journaliste aux dents longues, un ministre junkie.
Manipulations, luttes de pouvoir sont au menu de cet univers impitoyable que nous décrit Michel Denisot : « c’est l’envers du décor, c’est la trajectoire de quelqu’un qui commence par trahir avant d’accéder au trône de l’information et avoir une réussite colossale pendant 18 ans. »
Et le pire dans cette histoire, c’est que, selon le réalisateur, tout est vrai dans le film : « j’ai repris cette phrase de Boris Vian : toute l’histoire est vraie puisque je viens de l’inventer. Cela résume assez bien ce que j’ai fait. Tout ce qui est dans le film, je l’ai vu, et je l’ai mixé pour mélanger les histoires et créer des personnages de fiction. »
Quant à Michel Denisot réalisateur, rien n’était prémédité : « c’est arrivé par accident, quand il y a 4 ans à Cannes, lors d’un dîner chez UGC, j’ai commencé à raconter des histoires de télé. À la fin du dîner, on m’a dit ce serait bien de faire un film. »
Une nouvelle corde à l’arc de Michel Denisot, déjà bien fourni : journaliste, présentateur, producteur, directeur de la rédaction de Vanity Fair, directeur artistique du festival de Cannes et des Césars, président du PSG... « J’ai fait beaucoup de métiers, j’ai coupé des dépêches, j’ai apporté des cafés. »
« J’aime beaucoup l’automobile, même si je ne sais pas changer une roue »
Michel Denisot aime les voitures, il possède d’ailleurs une Aston Martin DB7. Une passion sans doute héréditaire : « mon père était garagiste dans un petit village au nom pittoresque, Saint-Genou dans l’Indre. Il aimait beaucoup l’automobile et j’aime beaucoup l’automobile, même si je ne sais pas changer une roue ! Je suis d’une génération où la voiture est importante. Je suis devenu un conducteur raisonnable, je roule à 130km/h sur l’autoroute A71, l’A10. »
Et Michel Denisot d’en profiter pour pousser un coup de gueule à l’encontre des conducteurs trop pressés : « je ne supporte pas les gens qui arrivent derrière à toute vitesse, qui pourraient quasiment toucher votre pare-chocs et qui sont d’une agressivité incroyable. Si vous pouviez vous calmer un peu , ce serait bien ! »
La première cause d’accident mortel sur l’autoroute est l’endormissement, et cela parle au conducteur Michel Denisot : « j’ai toujours eu tendance à vouloir faire la route d’une seule traite, et j’ai frôlé ça quelques fois. C’est bien de s’arrêter. »
« J'ai toujours été exigeant dans l'écriture »
Dans « Toute Ressemblance », son premier film, on sent le côté enfant de la télé et homme de médias de Michel Denisot. Le montage est nerveux, rythmé : « J'ai toujours été exigeant dans l'écriture. Je trouve toujours qu’on est trop long. On peut toujours dire la même chose en étant plus court. Il y avait des séquences, des plans séquences qui étaient beau, mais je me disais : est-ce que ça apporte quelque chose ? Donc je les ai enlevés pour que ce soit un film extrêmement nerveux, ramassé, dense, qui va assez vite. »
Un exercice de mise en scène qui a beaucoup plu à notre réalisateur débutant : « J'ai adoré ça, ça arrive tard évidemment (…) mais c’est un des plus beaux moments de ma vie professionnelle. »
Côté casting, Franck Dubosc joue le héros, présentateur de JT depuis 20 ans, et n’était pas forcément pressenti pour le rôle au moment de l’écriture : « Quand j'ai écrit le scénario avec Karine Angeli, je ne pensais à personne (…) J’ai rencontré Franck un week-end à Deauville. On en a discuté, et puis il m'a montré son film ‘‘Tout le Monde Debout’’ qui n'était pas encore sorti et que j'ai trouvé vraiment très très bien. Donc je lui ai envoyé le scénario et il m'a dit oui le lendemain. »
Le reste du casting est assez éclectique puisqu’on va de Jérome Commandeur à Denis Podalydès de la Comédie-Française : « Tout ça s'est très bien passé. Tout le monde a bien travaillé ensemble... »
Pour son premier film « Toute Ressemblance », Michel Denisot a voulu parler de ce qu’il connait finalement le mieux, la télévision. On y croise, entre autres, un présentateur de JT, une journaliste aux dents longues, un ministre junkie.
Manipulations, luttes de pouvoir sont au menu de cet univers impitoyable que nous décrit Michel Denisot : « c’est l’envers du décor, c’est la trajectoire de quelqu’un qui commence par trahir avant d’accéder au trône de l’information et avoir une réussite colossale pendant 18 ans. »
Et le pire dans cette histoire, c’est que, selon le réalisateur, tout est vrai dans le film : « j’ai repris cette phrase de Boris Vian : toute l’histoire est vraie puisque je viens de l’inventer. Cela résume assez bien ce que j’ai fait. Tout ce qui est dans le film, je l’ai vu, et je l’ai mixé pour mélanger les histoires et créer des personnages de fiction. »
Quant à Michel Denisot réalisateur, rien n’était prémédité : « c’est arrivé par accident, quand il y a 4 ans à Cannes, lors d’un dîner chez UGC, j’ai commencé à raconter des histoires de télé. À la fin du dîner, on m’a dit ce serait bien de faire un film. »
Une nouvelle corde à l’arc de Michel Denisot, déjà bien fourni : journaliste, présentateur, producteur, directeur de la rédaction de Vanity Fair, directeur artistique du festival de Cannes et des Césars, président du PSG... « J’ai fait beaucoup de métiers, j’ai coupé des dépêches, j’ai apporté des cafés. »
« J’aime beaucoup l’automobile, même si je ne sais pas changer une roue »
Michel Denisot aime les voitures, il possède d’ailleurs une Aston Martin DB7. Une passion sans doute héréditaire : « mon père était garagiste dans un petit village au nom pittoresque, Saint-Genou dans l’Indre. Il aimait beaucoup l’automobile et j’aime beaucoup l’automobile, même si je ne sais pas changer une roue ! Je suis d’une génération où la voiture est importante. Je suis devenu un conducteur raisonnable, je roule à 130km/h sur l’autoroute A71, l’A10. »
Et Michel Denisot d’en profiter pour pousser un coup de gueule à l’encontre des conducteurs trop pressés : « je ne supporte pas les gens qui arrivent derrière à toute vitesse, qui pourraient quasiment toucher votre pare-chocs et qui sont d’une agressivité incroyable. Si vous pouviez vous calmer un peu , ce serait bien ! »
La première cause d’accident mortel sur l’autoroute est l’endormissement, et cela parle au conducteur Michel Denisot : « j’ai toujours eu tendance à vouloir faire la route d’une seule traite, et j’ai frôlé ça quelques fois. C’est bien de s’arrêter. »
« J'ai toujours été exigeant dans l'écriture »
Dans « Toute Ressemblance », son premier film, on sent le côté enfant de la télé et homme de médias de Michel Denisot. Le montage est nerveux, rythmé : « J'ai toujours été exigeant dans l'écriture. Je trouve toujours qu’on est trop long. On peut toujours dire la même chose en étant plus court. Il y avait des séquences, des plans séquences qui étaient beau, mais je me disais : est-ce que ça apporte quelque chose ? Donc je les ai enlevés pour que ce soit un film extrêmement nerveux, ramassé, dense, qui va assez vite. »
Un exercice de mise en scène qui a beaucoup plu à notre réalisateur débutant : « J'ai adoré ça, ça arrive tard évidemment (…) mais c’est un des plus beaux moments de ma vie professionnelle. »
Côté casting, Franck Dubosc joue le héros, présentateur de JT depuis 20 ans, et n’était pas forcément pressenti pour le rôle au moment de l’écriture : « Quand j'ai écrit le scénario avec Karine Angeli, je ne pensais à personne (…) J’ai rencontré Franck un week-end à Deauville. On en a discuté, et puis il m'a montré son film ‘‘Tout le Monde Debout’’ qui n'était pas encore sorti et que j'ai trouvé vraiment très très bien. Donc je lui ai envoyé le scénario et il m'a dit oui le lendemain. »
Le reste du casting est assez éclectique puisqu’on va de Jérome Commandeur à Denis Podalydès de la Comédie-Française : « Tout ça s'est très bien passé. Tout le monde a bien travaillé ensemble... »