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Accueil | Replay | Culture | Marque-Page | "Orange amère" d’Ann Patchett

« Orange amère » d’Ann Patchett

date 23/05/2019 - 01:43 | micro_reportage Francine Thomas
La romancière américaine nous entraîne au cœur d’un drame familial, et engage une réflexion passionnante sur la famille et la littérature.
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 "Orange amère" d’Ann Patchett
 "Orange amère" d’Ann Patchett
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Orange amère commence presque sur un malentendu. Dans la scène d’ouverture, conçue comme un long plan séquence, un père de famille s’invite à une fête de baptême, et tombe sous le charme de la jeune maman. Le lecteur croit alors que débute une banale histoire d’adultère. Le livre se révèle bien plus complexe que cela. « Ce roman montre d’ailleurs qu’aucun adultère n’est banal ! souligne la traductrice de l’ouvrage Hélène Frappat (…) Très vite, Ann Patchett va passer de ce petit bébé dans sa robe de baptême au cœur noir de cette histoire, qui est celle des enfants d’une famille recomposée. Deux fratries vont se retrouver collées, littéralement et mal recollées, avec des conséquences tragiques. »

L’intrigue procède en de nombreux flashbacks, grâce à un irréprochable sens de ellipse de la romancière qui invite par ailleurs au milieu de ce drame familial un romancier, qui s’empare de l’histoire. Comment les héros malgré eux d’un best-seller vont-il digérer cette délicate situation ? Ce sont autant de questions et d’ingrédients qui font le succès d’Orange Amère.

Notons d’ailleurs que le titre original du livre était Commonwealth. C’est Hélène Frappat qui a trouvé la formule figurant sur les couvertures françaises : « Commonwealth, monde commun en français n’a pas tout le sens politique qu’il a en anglais. L’orange joue un rôle très important dans cette histoire. On peut dire que c’est un livre imbibé d’alcool, et c’est de l’alcool arrosé de beaucoup d’oranges pressées. En même temps, l’orange est amère puisqu’au cœur de la douceur, du côté sucré de cette beauté blonde de la mère qui va tout entraîner, il y a quelque chose d’empoisonné. »

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