Pablo Mira remonte le temps dans ‘‘Passé simple’’
date 02/12/2024 - 05:41 | micro_reportage Virginie Decorte
Un second seul en scène pour l'humoriste. Famille, sexualité, nouvelles technologies sont autant de thèmes sur lesquels il partage avec authenticité, sa vision et ses vérités, sur fond de culture pop des années 90.
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Pablo Mira remonte le temps dans ''Passé simple''
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Dans son nouveau one-man-show ‘‘Passé simple’’, le chroniqueur et humoriste décortique avec tendresse les années 90, celles de sa jeunesse. Un spectacle dans lequel Pablo Mira dévoile une facette de lui, plus nostalgique et tendre que dans son précédent spectacle : « En fait, j'ai voulu éviter l'écueil un peu manichéen de dire que tout était mieux avant […] Mais l'idée, c'était de se dire, on regarde cette époque et on fait un peu le tri. »
Cette fois, Pablo Mira abandonne son personnage caricatural d'éditorialiste réac. Un nouvel exercice dans lequel il s'amuse beaucoup : « Quand j'ai fait mon deuxième spectacle et que j'ai laissé de côté ce personnage d'éditorialiste que j'avais créé en fusionnant un peu de Pascal Praud, un peu d'Éric Zemmour, un peu de gens que je voyais sur RMC, je me suis demandé, ça va être quoi ma voix à moi ? Comment je vais parler sur scène, comment je vais bouger ? Et c'est venu assez rapidement et spontanément. »
Pablo Mira nous confie qu'avant d'être humoriste, il était journaliste et que la transition s'est faite grâce au Gorafi (anagramme du Figaro) : « La vraie passerelle entre ma vie de journaliste d'avant et ma vie d'humoriste, ça a été le Gorafi. C'est un site satirique qui reprend les codes de la presse écrite. Et ça m'a vraiment aidé à faire la bascule. »
Dans « Passé simple », l'humoriste fait des allusions aux jeunes conducteurs des séries américaines des années 90, pour autant, il nous lâche qu'il n'a pas son permis de conduire :« C'est mon drame, je l'ai loupé à l'âge de 20 ans. J'étais très bon sur le code parce qu'il s'agissait d'apprendre des trucs par cœur, mais la conduite, j'ai un problème avec le gabarit de la voiture et ça me fait très très peur la voiture. »
Pablo Mira partage désormais son temps entre sa tournée et l'enregistrement de ses chroniques pour l'émission ‘‘Quotidien’’ sur TMC, intitulées ‘‘4 minutes douche comprise’’, un rendez-vous pour lequel Yann Barthès lui laisse carte blanche : « J'essaie d'aller toujours un peu plus loin dans cet espace de liberté […] Je pense qu'il faut y aller et voir quel est le périmètre de la liberté d'expression avec lequel on peut jouer. Mais également, tenter de garder un esprit de légèreté et d'insouciance, c'est un peu un défi lancé à l'air du temps. »
Cette fois, Pablo Mira abandonne son personnage caricatural d'éditorialiste réac. Un nouvel exercice dans lequel il s'amuse beaucoup : « Quand j'ai fait mon deuxième spectacle et que j'ai laissé de côté ce personnage d'éditorialiste que j'avais créé en fusionnant un peu de Pascal Praud, un peu d'Éric Zemmour, un peu de gens que je voyais sur RMC, je me suis demandé, ça va être quoi ma voix à moi ? Comment je vais parler sur scène, comment je vais bouger ? Et c'est venu assez rapidement et spontanément. »
Pablo Mira nous confie qu'avant d'être humoriste, il était journaliste et que la transition s'est faite grâce au Gorafi (anagramme du Figaro) : « La vraie passerelle entre ma vie de journaliste d'avant et ma vie d'humoriste, ça a été le Gorafi. C'est un site satirique qui reprend les codes de la presse écrite. Et ça m'a vraiment aidé à faire la bascule. »
Dans « Passé simple », l'humoriste fait des allusions aux jeunes conducteurs des séries américaines des années 90, pour autant, il nous lâche qu'il n'a pas son permis de conduire :« C'est mon drame, je l'ai loupé à l'âge de 20 ans. J'étais très bon sur le code parce qu'il s'agissait d'apprendre des trucs par cœur, mais la conduite, j'ai un problème avec le gabarit de la voiture et ça me fait très très peur la voiture. »
Pablo Mira partage désormais son temps entre sa tournée et l'enregistrement de ses chroniques pour l'émission ‘‘Quotidien’’ sur TMC, intitulées ‘‘4 minutes douche comprise’’, un rendez-vous pour lequel Yann Barthès lui laisse carte blanche : « J'essaie d'aller toujours un peu plus loin dans cet espace de liberté […] Je pense qu'il faut y aller et voir quel est le périmètre de la liberté d'expression avec lequel on peut jouer. Mais également, tenter de garder un esprit de légèreté et d'insouciance, c'est un peu un défi lancé à l'air du temps. »
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