Panneaux photovoltaïques : l’autoroute, nouvel axe stratégique du solaire
date 13/06/2025 - 14:37 | micro_reportage Perrine Martin
Pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, la France accélère sur le solaire. Jean-Clément Cazzara, expert du photovoltaïque, détaille les multiples formes d’implantation de panneaux solaires, notamment le développement stratégique en bordure des autoroutes. Cette logique de valorisation de terrains inutilisés est soutenue par l’État.

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Alors que la transition énergétique s’impose comme un impératif, la France multiplie les solutions solaires. « Deux tiers de notre consommation énergétique reposent encore sur les énergies fossiles », rappelle Jean-Clément Cazzara, expert en activité photovoltaïque. Le recours à des énergies décarbonées est donc crucial et le solaire occupe une place de plus en plus visible dans le paysage.
Outre les toitures, les champs ou les plans d’eau, une nouvelle forme d’implantation gagne du terrain : les abords des autoroutes. Ces bandes souvent inutilisées deviennent des opportunités. « Il y a une politique incitative de l’État pour valoriser en priorité les terrains dégradés, les délaissés d’infrastructure, les zones anthropisées », explique l’expert. L’objectif est double : produire localement une énergie propre tout en optimisant des espaces qui n’ont pas d’usage agricole, résidentiel ou industriel. Ces projets doivent néanmoins répondre à des contraintes précises : intégration paysagère, protection de la faune, compatibilité avec l’urbanisme local et raccordement électrique.
Sur le plan fonctionnel, certaines installations, comme les ombrières sur les parkings d’aires de service, serviront directement les besoins des équipements autoroutiers : bornes de recharge, éclairage, commerces. D’autres parcs réinjecteront l’énergie produite dans le réseau national, soulignant l’utilité locale de cette production. Notez enfin que cette dynamique concerne aussi les particuliers : à partir du 1er octobre 2025, la TVA pour les projets d’autoconsommation tombera à 5,5 %. Un geste destiné à accélérer l’adoption du solaire à tous les niveaux.
Outre les toitures, les champs ou les plans d’eau, une nouvelle forme d’implantation gagne du terrain : les abords des autoroutes. Ces bandes souvent inutilisées deviennent des opportunités. « Il y a une politique incitative de l’État pour valoriser en priorité les terrains dégradés, les délaissés d’infrastructure, les zones anthropisées », explique l’expert. L’objectif est double : produire localement une énergie propre tout en optimisant des espaces qui n’ont pas d’usage agricole, résidentiel ou industriel. Ces projets doivent néanmoins répondre à des contraintes précises : intégration paysagère, protection de la faune, compatibilité avec l’urbanisme local et raccordement électrique.
Sur le plan fonctionnel, certaines installations, comme les ombrières sur les parkings d’aires de service, serviront directement les besoins des équipements autoroutiers : bornes de recharge, éclairage, commerces. D’autres parcs réinjecteront l’énergie produite dans le réseau national, soulignant l’utilité locale de cette production. Notez enfin que cette dynamique concerne aussi les particuliers : à partir du 1er octobre 2025, la TVA pour les projets d’autoconsommation tombera à 5,5 %. Un geste destiné à accélérer l’adoption du solaire à tous les niveaux.