Patrick Pelloux : « Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux »
date 08/01/2020 - 02:55 | micro_reportage Francine Thomas
Presque 7 ans après le premier tome, le médecin urgentiste, ancien chroniqueur à Charlie Hebdo, publie un nouvel ouvrage où il nous raconte les derniers jours de 21 personnalités.

© Stéphane de Bourgies
Patrick Pelloux : "Mieux vaut mour…
Patrick Pelloux : "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux"
play
0:00
0:00
volume-high
Il y avait eu un premier tome en 2013, et très vite l’envie de récidiver. Puis les attentats de Charlie Hebdo qui ont coûté la vie à ses plus proches amis ont détourné Patrick Pelloux de son projet. Mais l’envie de reprendre la plume est finalement revenue. Voici donc la suite de ces chroniques morbides mais jamais mortifères.
De François 1er à Marie-Antoinette, de Frida Kahlo à Louis de Funès, Patrick Pelloux a choisi de nous raconter la mort d’une vingtaine de personnalités. Et ces trépas sont très révélateurs des caractères des protagonistes ainsi que de leur époque. C’est ce que raconte très bien le médecin. «Ça marque leur tempérament psychologique mais aussi le contexte médico-social, économique et environnemental de l’époque. Ça en dit long sur ce qu’ils ont vécu».
Prenons l’exemple de François 1er, artisan de la victoire de Marignan, bâtisseur du Château de Chambord, et ami de Léonard de Vinci, bon vivant et coureur de jupons. Ses dernières années furent marquées par d’immenses souffrances. « C’est une agonie terrible, car il n’y avait pas d’antibiotique à l’époque, les maladies évoluaient, et vous aviez des conséquences épouvantables ! ».
Ces passionnantes chroniques se terminent par une évocation de Charb (1967-2015), à qui le titre du livre fait référence. Et là, il n’est pas question de sa mort, mais au contraire de son immense joie de vivre et de ses combats. « Ça n’avait aucun intérêt de raconter une énième fois l’attentat de Charlie Hebdo, mais c’était un ami, c’était un enfant, c’était un frère, un personnage vraiment truculent, bon vivant, intelligent, tolérant. C’est ça que j’ai voulu écrire ».
« Mieux Vaut Mourir Debout Que Vivre À Genoux » est publié chez Robert Laffont. Et Patrick Pelloux réfléchit déjà à un troisième tome.
De François 1er à Marie-Antoinette, de Frida Kahlo à Louis de Funès, Patrick Pelloux a choisi de nous raconter la mort d’une vingtaine de personnalités. Et ces trépas sont très révélateurs des caractères des protagonistes ainsi que de leur époque. C’est ce que raconte très bien le médecin. «Ça marque leur tempérament psychologique mais aussi le contexte médico-social, économique et environnemental de l’époque. Ça en dit long sur ce qu’ils ont vécu».
Prenons l’exemple de François 1er, artisan de la victoire de Marignan, bâtisseur du Château de Chambord, et ami de Léonard de Vinci, bon vivant et coureur de jupons. Ses dernières années furent marquées par d’immenses souffrances. « C’est une agonie terrible, car il n’y avait pas d’antibiotique à l’époque, les maladies évoluaient, et vous aviez des conséquences épouvantables ! ».
Ces passionnantes chroniques se terminent par une évocation de Charb (1967-2015), à qui le titre du livre fait référence. Et là, il n’est pas question de sa mort, mais au contraire de son immense joie de vivre et de ses combats. « Ça n’avait aucun intérêt de raconter une énième fois l’attentat de Charlie Hebdo, mais c’était un ami, c’était un enfant, c’était un frère, un personnage vraiment truculent, bon vivant, intelligent, tolérant. C’est ça que j’ai voulu écrire ».
« Mieux Vaut Mourir Debout Que Vivre À Genoux » est publié chez Robert Laffont. Et Patrick Pelloux réfléchit déjà à un troisième tome.
A voir aussi