Philippe Torreton, entre cirque et théâtre dans le ‘‘Funambule’’

Le comédien assume lui-même la mise en scène et l’interprétation d'un des textes les plus emblématiques de l'œuvre de Jean Genet qui questionne la création, l’engagement et le renoncement de soi.

Philippe Torreton joue ‘‘Le Funambule’’, un poème en forme de déclaration d'amour pour un acrobate, un texte signé Jean Genet que le comédien a redécouvert : « Ça a commencé à la Comédie Française, avec un ancien circassien qui s'appelait Jacques Maistre et qui m'a parlé de Genet, et notamment du Funambule que j'ai lu. J'avais 26 ans et je suis passé un peu à côté. Et puis, plus récemment, il y a eu deux événements, on m'a demandé de faire un un court métrage dans lequel j'incarnait Jean Genet à Tanger, et puis presque consécutivement, une association qui cherchait des comédiens pour enregistrer des textes pendant le COVID, pour des non-voyants a pensé à moi pour enregistrer précisément ce texte. Donc j'ai trouvé ça assez étonnant comme concours de circonstances. J'ai réalisé que c'était un grand texte et j'ai tout de suite eu envie de de le porter à la scène ».

Dans ‘‘Le Funambule’’, Philippe Torreton nous offre un merveilleux numéro d’équilibriste artistique et littéraire, aux côtés du musicien Boris Boublil et du circassien Julien Posada : « Boris Boublil est un compositeur pluri-instrumentiste qui accompagne en ce moment Emily Loizeau, et c'est lui qui m'a présenté le fildefériste Julien Posada, un artiste absolument merveilleux et tous les trois, nous avons foncé dans cette aventure scénique. La musique est en live et le décor est un immense cirque sur scène. »

La voiture, quand on est comédien, c'est un moyen de déplacement utile, mais Philippe Torreton adore aussi voyager en famille et a d'ailleurs opté pour une voiture électrique : « C'est pas non plus anodin de construire une voiture électrique, mais au moins on ne pollue pas là où on roule, c'est déjà ça de gagné. Et puis, je trouve que là, le fait de ne pas pouvoir enfiler comme ça, 600 voir 700 kilomètres, comme avec les voitures thermiques, on est obligé de faire des pauses, de se réalimenter en électrique. Et finalement, ça fait vivre le voyage de façon beaucoup plus agréable, beaucoup plus harmonieuse. Et puis surtout, c'est d'un confort exceptionnel. C'est beaucoup mieux à la fois pour la santé et pour la sécurité. »

La pièce ‘‘Le Funambule’’ avec Philippe Torreton, est en tournée dans toute la France. Prochaines dates : du 1er au 20 mars au Théâtre Les Abbesses, à Paris.