Pretty Yende : portrait de la diva du Cap
date 02/01/2025 - 14:57 | micro_reportage Charlotte Latour
Pretty Yende, née dans un township, quartier pauvre de la capitale législative d'Afrique du Sud, n’aurait jamais pensé fouler les plus grandes scènes mondiales comme elle le fait aujourd’hui. Portrait d’une chanteuse d’opéra.
© Gregor Hohenberg / Sony Music Entertainment
Pretty Yende : portrait de la diva…
Pretty Yende : portrait de la diva du Cap
play
0:00
0:00
volume-high
Vous l’avez peut-être repérée lors de l’inauguration de Notre Dame le 7 décembre dernier. Elle chantait ‘‘Amazing Grace’’. La soprano sud-africaine Pretty Yende fait une carrière lyrique qui l’emmène partout dans le monde. Née en 1985 dans un township au Cap, en Afrique du Sud, elle avait commencé des études pour devenir comptable, puis s'est orientée vers la musique, qu'elle a étudiée, toujours au Cap, à l'université. Un changement de voie dû à une publicité vue à la télé, à quelques notes du ‘‘Duo des Fleurs’’, extrait de l'opéra de Léo Delibes ‘‘Lakmé’’, que Pretty ne connaissait pas encore à l'époque.
La soprano explique comment tout a commencé : « Ces 10 secondes de pub à la télé ont été mon 1er contact avec l’opéra. Je n’avais même pas un rêve de carrière à l’époque, parce que j’avais 16 ans et que je n’avais jamais entendu d’opéra ! Mais mon cœur a tout de suite su. Mon cerveau lui, n’avait aucune idée de ce que c’était. Alors je suis allée voir un de mes professeurs au collège, je lui ai demandé ce que c'était que ce truc entendu à la télé, et il m’a répondu ‘‘Pretty, ça s’appelle l’opéra !’’ Je me demandais comment c'est humainement possible de chanter comme ça, mais quand il m’a expliqué que c'est faisable quand on a du talent, alors j’ai dit ‘‘C’est clair, si quelqu’un m’apprend, je veux faire ça !’’ C'est comme ça que mon ‘‘voyage’’ a commencé. »
Pretty Yende se dit « reconnaissante » d’avoir su accueillir cette vocation et de posséder un tel don. Mais il n'y a pas que l'inné : « Chaque soir après dîner, à partir de mes 5 ans, on reprenait les chants de l’église, les cantiques. Ma grand-mère me les apprenait. Donc j’ai toujours été entourée de musique à la maison. »
La soprano Pretty Yende sera bientôt sur scène à Paris dans ‘‘Semele’’, opéra de Handel à Paris, au Théâtre des Champs-Elysées à partir du 6 février.
La soprano explique comment tout a commencé : « Ces 10 secondes de pub à la télé ont été mon 1er contact avec l’opéra. Je n’avais même pas un rêve de carrière à l’époque, parce que j’avais 16 ans et que je n’avais jamais entendu d’opéra ! Mais mon cœur a tout de suite su. Mon cerveau lui, n’avait aucune idée de ce que c’était. Alors je suis allée voir un de mes professeurs au collège, je lui ai demandé ce que c'était que ce truc entendu à la télé, et il m’a répondu ‘‘Pretty, ça s’appelle l’opéra !’’ Je me demandais comment c'est humainement possible de chanter comme ça, mais quand il m’a expliqué que c'est faisable quand on a du talent, alors j’ai dit ‘‘C’est clair, si quelqu’un m’apprend, je veux faire ça !’’ C'est comme ça que mon ‘‘voyage’’ a commencé. »
Pretty Yende se dit « reconnaissante » d’avoir su accueillir cette vocation et de posséder un tel don. Mais il n'y a pas que l'inné : « Chaque soir après dîner, à partir de mes 5 ans, on reprenait les chants de l’église, les cantiques. Ma grand-mère me les apprenait. Donc j’ai toujours été entourée de musique à la maison. »
La soprano Pretty Yende sera bientôt sur scène à Paris dans ‘‘Semele’’, opéra de Handel à Paris, au Théâtre des Champs-Elysées à partir du 6 février.
A voir aussi