Quel futur pour l'automobile ?
date 08/11/2021 - 15:49 | micro_reportage Charles Daudon
Impact de la crise sanitaire, fin des moteurs thermiques, nouveaux usages : l'automobile vit un grand bouleversement ! Durant deux jours, de nombreux constructeurs, équipementiers, élus et experts ont échangé sur l'automobile d'aujourd'hui et de demain.
Quel futur pour l'automobile ?
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Deux jours d'échanges et de débats dans le temple de l'automobile ! Avec l'abandon programmé du moteur thermique (programmé pour 2035), la révolution est en cours. « L'industrie automobile vit la plus grande transformation de son histoire » déclare Luc Chatel, président de la Plateforme automobile qui représente les acteurs de la filière en France. Une transition énergétique à marche forcée opérée dans un contexte morose pour l'automobile.
« Alors que tous les pans de l'économie sont repartis, l'automobile est à la traîne. Il y a une pénurie des composants, les constructeurs ne peuvent pas fabriquer les véhicules commandés et les délais de livraison explosent. L'autre raison, c'est que les particuliers achètent de moins en moins de voitures neuves. Ils ne peuvent pas ou ne veulent pas. Ils se tournent vers le marché de l'occasion » décrypte Flavien Neuvy, directeur de l’observatoire Cetelem de l’Automobile. En octobre dernier, les ventes de véhicules neufs ont accusé une baisse de 30% par rapport à octobre 2020 et même 37% par rapport à octobre 2019, avant la pandémie.
Pour de plus en plus de Français, l'automobile devient un bien d'usage et non un bien de possession. Des nouveaux usages et un basculement énergétique entraînent des bouleversements pour de nombreux métiers. Avec des craintes sur l'emploi. « Du concessionnaire au garagiste, du démolisseur de véhicule à l'auto-école... Nos mécaniciens actuels ne seront plus les mécaniciens de demain. Sur un véhicule électrique il y a 50% de maintenance en moins que sur un véhicule électrique » explique Pascal Brethomé, vice-président du Conseil National des professions de l’Automobile.
Parmi les très nombreux défis à relever, il y aussi la production de batteries dans l'hexagone. Plusieurs projets sont bien avancés. « Aujourd'hui, elles sont importées et le TOP 10 mondial de la fabrication de batteries est asiatique. Les chinois ont 15 ans d'avance sur nous » conclut Flavien Neuvy.
« Alors que tous les pans de l'économie sont repartis, l'automobile est à la traîne. Il y a une pénurie des composants, les constructeurs ne peuvent pas fabriquer les véhicules commandés et les délais de livraison explosent. L'autre raison, c'est que les particuliers achètent de moins en moins de voitures neuves. Ils ne peuvent pas ou ne veulent pas. Ils se tournent vers le marché de l'occasion » décrypte Flavien Neuvy, directeur de l’observatoire Cetelem de l’Automobile. En octobre dernier, les ventes de véhicules neufs ont accusé une baisse de 30% par rapport à octobre 2020 et même 37% par rapport à octobre 2019, avant la pandémie.
Pour de plus en plus de Français, l'automobile devient un bien d'usage et non un bien de possession. Des nouveaux usages et un basculement énergétique entraînent des bouleversements pour de nombreux métiers. Avec des craintes sur l'emploi. « Du concessionnaire au garagiste, du démolisseur de véhicule à l'auto-école... Nos mécaniciens actuels ne seront plus les mécaniciens de demain. Sur un véhicule électrique il y a 50% de maintenance en moins que sur un véhicule électrique » explique Pascal Brethomé, vice-président du Conseil National des professions de l’Automobile.
Parmi les très nombreux défis à relever, il y aussi la production de batteries dans l'hexagone. Plusieurs projets sont bien avancés. « Aujourd'hui, elles sont importées et le TOP 10 mondial de la fabrication de batteries est asiatique. Les chinois ont 15 ans d'avance sur nous » conclut Flavien Neuvy.