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Rencontre avec des animaux sauvés, à Chartres

date 06/12/2022 - 12:07 | micro_reportage Ivan Mouton
Imaginez-vous passer 19 ans de votre vie en cage et sans voir aucun autre humain. C'est ce qui est arrivé à la petite Cannelle. Une primate recueillie par le zoo-refuge La Tanière, près de Chartres. Elle coule des jours heureux après avoir passé une grande partie de sa vie en laboratoire, pour la recherche médicale.
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 Rencontre avec des animaux sauvés, à Chartres
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Ce parc animalier est plus qu'un zoo, c'est un véritable havre de paix pour les animaux qui ont eu une vie difficile. Le zoo-refuge de la Tanière, près de Chartres à Nogent-le-Phaye, recueille et protège des animaux qui ont été élevés en captivité, souvent pour les besoins de certains laboratoires...

C'est le cas de Cannelle. Cette primate a passé 19 ans en laboratoire pour des expériences médicales, avant d’être recueillie par Patrick Violas, créateur du lieu : «  Elle est rentrée en laboratoire à deux ans et elle en est ressorti à 21 ans, avant d'arriver chez nous. [...] en ouvrant la porte du camion, j'ai vu son regard, ses yeux m'ont traversé. J'avais envie de lui dire que c'était le premier jour du reste de sa vie. »
La pauvre bête a vécu dans une solitude totale… Car la plupart des animaux qui arrivent n'en n'ont pas vu d'autre de leur vie. C’est évidemment l’occasion pour Patrick Violas de sensibiliser le jeune public, qui vient visiter le refuge, à la cause animale. « Ils ont passé la moitié de leur vie enfermés. C'est très triste » témoigne une jeune visiteuse.

Mais Patrick Violas veut nuancer le discours. Les animaux de laboratoire sont parfois nécessaire pour faire avancer la recherche scientifique. « Les primates qui sont ici ont travaillé sur les maladies de Parkinson et d'Alzheimer. J'ai rencontré des gens des laboratoires, du CNRS qui m'ont expliqué que pour ces maladies là, on ne sait pas faire autrement que sur du vivant. »

Chacun aura le loisir de se faire son propre avis. En attendant, parmi les 600 animaux sauvages qui vivent ici, une cinquantaine sont issus de laboratoires et coulent désormais des jours heureux. Une retraite amplement méritée pour ces animaux qui nous ont tant aidés.
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