Saint-Étienne a toujours bonne mine
date 12/09/2024 - 16:06 | micro_reportage Quentin Lachese
Prenez vos casques, vos lampes, nous descendons au fond d'une mine de charbon aujourd'hui. Le musée du puits Couriot, à Saint-Étienne, permet de se replonger dans cet incroyable univers pour extraire l'une des principales sources d'énergie aux XIXe et XXe siècles.
Saint-Étienne a toujours bonne mine
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Telle une image d'Épinal dont elle a du mal à se défaire, la ville de Saint-Étienne a une longue histoire avec le charbon. Formé il y a 300 millions d'années, ce minerai, symbole de la révolution industrielle, a été trouvé dans le bassin de la Loire où il a apporté la prospérité. La légende raconte qu'il suffisait de se baisser pour en trouver dans certains quartiers, comme celui de Terrenoire.
Mais à bien d'autres endroits, il fallait creuser des mines, comme au puits Couriot. Un des derniers vestiges de ce glorieux passé stéphanois et devenu musée dans les années 90. Nous y retrouvons Émilie Solleac, notre guide : « C'est un puits moderne parce qu'il a été creusé en 1908 et mis en service en 1919. C'est le plus profond du bassin de la Loire : il descend à 727 mètres de profondeur, soit deux fois la hauteur de la tour Eiffel. »
La visite commence par quelques notions de géologie avant de faire le même parcours que les mineurs quand la mine fonctionnait. Passage d'abord par le grand lavabo : « C'est un vestiaire où vous avez des paniers suspendus avec les vêtements des mineurs. C'est pour ça qu'il est plus souvent connu sous le nom de salle des pendus. Ici, il y a 1100 paniers au plafond. »
Les mineurs passaient ensuite par la lampisterie et empruntaient un ascenseur. C'est celui-ci que nous allons prendre pour rejoindre une galerie reconstituée avec ses impressionnantes machines et structures. Mais arrivés en bas (nous n'avons descendu que 20m NDLR), il faut prendre un train pour aller voir le chantier d'extraction. Emilie Solleac débute les explications pour retirer le précieux minerai : « Là, il faut imaginer une galerie de 150m de long avec un piqueur tous les 5 à 6 mètres. »
La visite permet de remonter le temps et plus on avance dans la galerie, plus les installations son rudimentaires et le travail manuel. Il reste probablement encore un peu de charbon sous la ville de Saint-Étienne, notamment sous le centre-ville. Mais le remonter à la surface n'est plus vraiment à l'ordre du jour...
Mais à bien d'autres endroits, il fallait creuser des mines, comme au puits Couriot. Un des derniers vestiges de ce glorieux passé stéphanois et devenu musée dans les années 90. Nous y retrouvons Émilie Solleac, notre guide : « C'est un puits moderne parce qu'il a été creusé en 1908 et mis en service en 1919. C'est le plus profond du bassin de la Loire : il descend à 727 mètres de profondeur, soit deux fois la hauteur de la tour Eiffel. »
La visite commence par quelques notions de géologie avant de faire le même parcours que les mineurs quand la mine fonctionnait. Passage d'abord par le grand lavabo : « C'est un vestiaire où vous avez des paniers suspendus avec les vêtements des mineurs. C'est pour ça qu'il est plus souvent connu sous le nom de salle des pendus. Ici, il y a 1100 paniers au plafond. »
Les mineurs passaient ensuite par la lampisterie et empruntaient un ascenseur. C'est celui-ci que nous allons prendre pour rejoindre une galerie reconstituée avec ses impressionnantes machines et structures. Mais arrivés en bas (nous n'avons descendu que 20m NDLR), il faut prendre un train pour aller voir le chantier d'extraction. Emilie Solleac débute les explications pour retirer le précieux minerai : « Là, il faut imaginer une galerie de 150m de long avec un piqueur tous les 5 à 6 mètres. »
La visite permet de remonter le temps et plus on avance dans la galerie, plus les installations son rudimentaires et le travail manuel. Il reste probablement encore un peu de charbon sous la ville de Saint-Étienne, notamment sous le centre-ville. Mais le remonter à la surface n'est plus vraiment à l'ordre du jour...
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