Sécurité routière : alerte sur les dangers du protoxyde d’azote
La Fondation VINCI Autoroutes publie une enquête Ipsos révélant une consommation préoccupante de protoxyde d’azote chez les jeunes conducteurs. Malgré les risques avérés, une faible conscience des dangers persiste. Une campagne de sensibilisation est lancée ce vendredi pour alerter sur les effets de ce gaz, notamment au volant. Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation, appelle à une prise de conscience urgente.
Dernière modification : 24/10/2025 09:58
Les chiffres révèlent une banalisation inquiétante de cette pratique au volant. 6 % des moins de 25 ans déclarent avoir pris du protoxyde en conduisant, et 9 % ont été passagers d’un véhicule dont le conducteur était sous l’effet du gaz.
Pourtant, les effets secondaires – vertiges, pertes de contrôle, distorsions visuelles – peuvent survenir jusqu’à 45 minutes après l’inhalation, augmentant considérablement les risques d’accident.
« Il est urgent d’alerter le grand public, et les jeunes en particulier, sur les dangers de l’inhalation de ce gaz qui n’a rien d’hilarant », déclare Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes.
Face à cette situation, la Fondation lance une campagne de sensibilisation. En partenariat avec l’association Protoside, des ambassadeurs interviennent sur sept aires du réseau autoroutier pour informer les vacanciers et distribuer des conseils de prévention.
La présence croissante de bonbonnes abandonnées sur la voie publique, souvent jetées par la fenêtre des véhicules, souligne l’urgence d’une réponse collective. Ces déchets, lourds et dangereux, représentent un risque pour les usagers mais aussi pour les patrouilleurs autoroutiers amenés à les ramasser.
Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes
« On constate que certains accidents sont attribués à la consommation de protoxyde d'azote. Nous voulions mesurer sa consommation. »