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Stage de Troisième : un déclic décisif pour les futurs professionnels de l’auto

L’ANFA mène une enquête pour comprendre ce qui motive les lycéens professionnels à choisir les métiers de l’automobile. Jocelyn Gombault, de l’Observatoire des métiers et services de l’automobile, souligne le rôle crucial du stage de 3ᵉ, souvent décisif pour confirmer une passion. Les témoignages d’Alexis et Quentin, élèves en bac pro mécanique, illustrent cette première expérience comme un moment clé d’orientation.

Dernière modification : 28/11/2025 10:56

Stage de Troisième : un déclic décisif pour les futurs professionnels de l’auto
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Une immersion précoce peut suffire à déclencher une vocation automobile.

L’Association nationale pour la formation automobile (ANFA) s’intéresse de près au parcours des jeunes engagés dans les lycées professionnels. En lançant une enquête sur leurs motivations, elle met en lumière un facteur souvent sous-estimé : la valeur du stage de 3ᵉ. Pour Jocelyn Gombault, chargé d’études à l’Observatoire des métiers et services de l’automobile, cette immersion courte constitue bien souvent un tournant. « Les motivations essentielles, c’est de satisfaire une passion », explique-t-il, rappelant que ce premier contact peut renforcer ou révéler un intérêt latent pour la mécanique ou la carrosserie.

Selon lui, le stage joue un rôle déterminant auprès des indécis. « Faire un stage de 3ᵉ dans un garage, ça motive totalement les jeunes », affirme-t-il. L’ANFA entend désormais travailler plus étroitement avec les entreprises pour valoriser cette étape, longtemps éclipsée par la priorité donnée à l’apprentissage. Pour l’association, revenir à ce moment clé représente un enjeu majeur afin d’aider les adolescents à se projeter dans un métier.

Les témoignages recueillis en Vendée illustrent cette mécanique. Alexis, élève en bac pro mécanique à La Roche-sur-Yon, raconte avoir trouvé sa voie dès son passage chez Peugeot à Noirmoutier. « J’ai touché à la vente, à la carrosserie, mais la mécanique était une évidence », confie-t-il. Quentin, lui aussi passionné depuis l’enfance, a enchaîné deux stages lorsqu'il était au collège, d’abord en 4ᵉ puis en 3ᵉ, ce dernier dans un garage poids lourd. Cette seconde immersion lui a permis de préciser son projet. « Cela m’a conforté dans l’idée de travailler dans l’automobile », dit-il.

Pour l’ANFA, ces parcours confirment qu’un simple stage peut suffire à orienter durablement une vocation.
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