Sur la piste des Sioux à Lyon
date 14/02/2022 - 05:26 | micro_reportage Marie-Dominique Berto
Le cinéma, les romans, les récits de voyages ont dressé un portrait des Indiens d'Amérique... C'est cette image et son évolution au fil des siècles qu'évoque cette exposition à voir jusqu'au 28 août.
Sur la piste des Sioux à Lyon
Sur la piste des Sioux à Lyon
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Calumet de la paix, flèche, tipi, plumes... Ce sont quelques attributs que l'on associe aux Indiens d'Amérique. L'exposition « Sur la piste des Sioux » est captivante et témoigne de leur mode de vie et du regard porté sur eux. Elle présente des pièces exceptionnelles des Sioux Lakotas, des objets rares et très appréciés, notamment des vêtements, parures et accessoires.
En cinq siècles, entre l'arrivée des premiers colons sur le territoire américain et l'âge d'or du cinéma hollywoodien, la représentation de l'indien a beaucoup évolué. Yoann Cormier, chargé d'expositions au Musée des Confluences explique que « la première perception, c'est finalement le bon sauvage, le noble sauvage, donc l'indien qui vit en harmonie dans une nature luxuriante qui évoquerait l’Éden disparu. Cette image là, va perdurer un certain temps et puis elle va glisser vers une forme d'indiens violents, une image véhiculée par les premiers westerns ».
Cette exposition permet de décoder les stéréotypes qui collent à la peau des Indiens d’Amérique.
Aujourd'hui, il n'y a plus de trace des dizaines d'Indiens répartis dans tout le territoire et qui parlaient plus de 1000 langues et selon les visiteurs, cette exposition est « assez troublante et assez touchante car on sent le poids de l'histoire qui a pesé sur ce peuple magnifique ».
En cinq siècles, entre l'arrivée des premiers colons sur le territoire américain et l'âge d'or du cinéma hollywoodien, la représentation de l'indien a beaucoup évolué. Yoann Cormier, chargé d'expositions au Musée des Confluences explique que « la première perception, c'est finalement le bon sauvage, le noble sauvage, donc l'indien qui vit en harmonie dans une nature luxuriante qui évoquerait l’Éden disparu. Cette image là, va perdurer un certain temps et puis elle va glisser vers une forme d'indiens violents, une image véhiculée par les premiers westerns ».
Cette exposition permet de décoder les stéréotypes qui collent à la peau des Indiens d’Amérique.
Aujourd'hui, il n'y a plus de trace des dizaines d'Indiens répartis dans tout le territoire et qui parlaient plus de 1000 langues et selon les visiteurs, cette exposition est « assez troublante et assez touchante car on sent le poids de l'histoire qui a pesé sur ce peuple magnifique ».
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