The Doug, le phénomène

À seulement 21 ans, The Doug offre un mini-album remarqué : “Jeune The Doug”. Un rap audacieux qui rend hommage, entre autres, à sa ville natale.

« Je t’aime, Clermont-Ferrand ! » s’écrie notre rappeur de la semaine : The Doug. C’est dire qu’il y est né, y vit et lui rend désormais hommage avec Jeune The Doug, un premier mini-album remarqué. L’artiste - Jules de son vrai nom - y propose un rap qu’il conjugue à sa personnalité, détournant volontiers les codes. Le tout à travers des textes assez sombres, sorte de thérapie en trois titres pour celui qui s’est d’abord forgé dans le métal des System Of a Down. C’est lors de ses jeunes années qu’il s’initie au rap, et y découvre « un univers, une culture plus qu’une simple musique ». Puis il apprend et se forge aux côtés de ses camarades de lycée : ils écrivent, rappent ensemble. Le micro circule de mains en mains. Il se choisit un pseudo, inspiré par un ami de son frère, un des seuls Douglas de Clermont-Ferrand… Et The Doug naît.

Le mini-album Jeune The Doug est donc le premier fruit d’un travail artistique aux multiples dimensions. Car le vingtenaire - fan du réalisateur Bruno Dumont - incorpore à son projet plusieurs références cinématographiques et soigne l’esthétique de ses clips. Et ce, toujours dans l’objectif de créer une ambiance singulière et représenter au mieux sa musique qui, selon l'artiste, n’est pas que du rap. « C’est aussi beaucoup de chant, de chansons, d’instruments, d’acoustique » poursuit-il. Actuellement en pleine création de son premier album, le Clermontois s’apprête à commencer sa tournée après une première partie d’Eddy de Pretto réussie. « Je n’attends que ça » confie le jeune rappeur, qui a plus que hâte de rencontrer son public.