The Doug, plus de mélodie et autant de sensibilité
date 23/03/2023 - 18:30 | micro_reportage Chrystèle Mollon
En tournée dans toute la France, le jeune artiste clermontois The Doug raconte dans ses chansons une génération entre résignation et combat.

© Hélène Lemoine
The Doug, plus de mélodie et autan…
The Doug, plus de mélodie et autant de sensibilité
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On avait découvert The Doug en 2022, et on retrouve ce jeune Clermontois sur les routes de France. Il interprète, entre autres titres, ‘‘HLM en papier’’, qui décrit les protagonistes d'un quartier populaire, celui dans lequel le chanteur a vécu.
The Doug sort un mini-album, ‘‘Mauvais Joueur’’. L'artiste reconnaît qu'il est lui-même mauvais joueur, même s'il s'efforce de l'être de moins en moins. « Le jeu a toujours été pour moi associé à la confrontation, à une certaine forme de violence même. Être mauvais joueur ne concerne pas que le jeu, c'est d'abord être intolérant à la frustration, en amitié, en amour, dans le travail. »
Dans son dernier opus, il écrit moins comme un rappeur et davantage comme un chroniqueur. En tant qu'auteur, The Doug cherche à raconter son expérience, décrire ce qui l'entoure, toujours avec sa sensibilité. Ses chansons s'appuient désormais « plus sur la mélodie, moins sur la rythmique du phrasé ».
Dans la chanson ‘‘Génération’’, l'artiste dresse le portrait de jeunes d'une vingtaine d'années, comme lui. Une génération « qui pleure et qui est révoltée aussi ». Pour lui, il y a deux voies face à notre monde en crise : « se résigner ou combattre ». La résignation de certains jeunes se manifeste par de la tristesse et un profond mal-être. Le combat, quant à lui, peut passer par l'engagement. Le combat de The Doug est d'abord personnel, il essaie d'être bien dans sa vie, et pourquoi pas, d'inspirer les autres et de les rendre un peu heureux.
Après avoir fait les premières parties d'artistes prestigieux comme Eddy de Pretto, Gaëtan Roussel et Bernard Lavilliers, c'est donc à son tour de se produire en tête d'affiche, notamment à la Coopérative de mai à Clermont-Ferrand. Pour l'album qu'il prépare, il nous promet « de meilleures chansons » encore.
The Doug sort un mini-album, ‘‘Mauvais Joueur’’. L'artiste reconnaît qu'il est lui-même mauvais joueur, même s'il s'efforce de l'être de moins en moins. « Le jeu a toujours été pour moi associé à la confrontation, à une certaine forme de violence même. Être mauvais joueur ne concerne pas que le jeu, c'est d'abord être intolérant à la frustration, en amitié, en amour, dans le travail. »
Dans son dernier opus, il écrit moins comme un rappeur et davantage comme un chroniqueur. En tant qu'auteur, The Doug cherche à raconter son expérience, décrire ce qui l'entoure, toujours avec sa sensibilité. Ses chansons s'appuient désormais « plus sur la mélodie, moins sur la rythmique du phrasé ».
Dans la chanson ‘‘Génération’’, l'artiste dresse le portrait de jeunes d'une vingtaine d'années, comme lui. Une génération « qui pleure et qui est révoltée aussi ». Pour lui, il y a deux voies face à notre monde en crise : « se résigner ou combattre ». La résignation de certains jeunes se manifeste par de la tristesse et un profond mal-être. Le combat, quant à lui, peut passer par l'engagement. Le combat de The Doug est d'abord personnel, il essaie d'être bien dans sa vie, et pourquoi pas, d'inspirer les autres et de les rendre un peu heureux.
Après avoir fait les premières parties d'artistes prestigieux comme Eddy de Pretto, Gaëtan Roussel et Bernard Lavilliers, c'est donc à son tour de se produire en tête d'affiche, notamment à la Coopérative de mai à Clermont-Ferrand. Pour l'album qu'il prépare, il nous promet « de meilleures chansons » encore.
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