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Accueil | Replay | Invités | Sur la Route Avec | Vincent Lagaf' s'appelait Franck

Vincent Lagaf' s'appelait Franck

date 29/04/2023 - 05:32 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Son style ne passait pas inaperçu, sur le petit écran, dans les années 2000 : queue-de-pie aux couleurs bariolées et cravates extravagantes et, dès que l'on entendait son mythique ‘‘bip-bip’’, on savait que le spectacle serait au rendez-vous. Vincent Lagaf', l'éternel présentateur du ‘‘Bigdil’’, revient sur son enfance, son parcours, dans son autobiographie ‘‘Je m'appelais Franck’’ et au micro du 107.7.
illustration de Vincent Lagaf' s'appelait Franck
© Patrice Normand/Leextra/Editions XO 
 Vincent Lagaf' s'appelait Franck
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Le titre de cette autobiographie n'est pas anodin. Vincent Lagaf' s'appelle en réalité Franck Rouïl : « En effet, je m’appelais Franck jusqu'à ce que je sois adopté. Mes parents adoptifs avaient décidé de m'appeler Vincent. »
L'idée de raconter sa vie en livre est le fruit d'un mauvais sort. Vincent Lagaf' a été victime d'un grave accident de moto, il y a un an. Après une période d'hospitalisation, il confie avoir envie de laisser une trace derrière lui : « Je voulais expliquer pourquoi je suis ce que je suis. Pourquoi j'ai fait ce métier. Mais ça a été plus difficile que je ne le pensais, ça a fait remonter des trucs qui sont ancrés, des trucs que je n'ai jamais dit. Ça m'a pris beaucoup de temps et de boites de Kleenex, mais je crois que ce bouquin m'a fait un bien fou. »

Il ne s'en cache pas, Vincent Lagaf' est un grand amateur de sports mécaniques. Une passion qui a rapidement germé quand son grand-père adoptif lui a offert une Ferrari à pédales : « Ça m'a plu parce que tout de suite, je pouvais la bricoler. Je me prenais pour un pilote, pour un mécano. D'une manière générale, je pratique les sports mécaniques dans lesquels je peux mettre les mains : il faut que je puisse expliquer rapidement au mécano où est le petit problème. Ce sont des sports d'équipe et j'aime être en groupe. »

Avec une telle passion, impossible pour nous de ne pas parler voiture avec notre invité. L'auteur de ‘‘La Zoubida’’ a un petit penchant pour la vitesse qu'il confesse avoir eu du mal à dompter : « Y a un moment quand vous vous faites arrêter, qu'on vous dit que la voiture reste là et que vous devez appeler quelqu'un pour venir vous chercher... La première fois, ça surprend. La deuxième fois, on se dit qu'on est con. La troisième fois, c'est bon, on arrête. »

Si l'aventure avec TF1 s'est arrêtée en 2015, il est toujours possible de voir Vincent Lagaf' à la télévision où il concilie l'animation et ses passions. Nous aurons le plaisir de l’apercevoir prochainement sur RMC Story dans une émission qui s'adresse à un large public.
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