Voitures électriques en 2024 : le bonus écologique diminue mais le marché s'adapte
date 17/01/2024 - 12:17 | micro_reportage La rédaction
Le secteur des voitures électriques en France connaît des modifications significatives des aides gouvernementales et une augmentation anticipée des ventes. Le bonus écologique est réduit pour les ménages aisés et un nouveau score environnemental est introduit, favorisant les véhicules produits en Europe. Malgré ces changements, les constructeurs restent optimistes, prévoyant une croissance des ventes, soutenue par des modèles plus abordables et un leasing social à 100 euros par mois.
Le marché français des voitures électriques entre dans une phase cruciale en 2024, avec des ajustements majeurs dans les politiques d'incitation et une tendance prometteuse à la hausse des ventes.
Pour le neuf, le bonus écologique est réduit de 5 000 à 4 000 euros pour les ménages les plus aisés, tandis que le bonus pour l'achat de voitures d'occasion électriques est complètement supprimé. Parallèlement, un nouveau score environnemental est mis en place, exigeant des véhicules une faible empreinte carbone pour être éligibles aux aides gouvernementales. Cette mesure vise à encourager l'utilisation de véhicules produits en Europe.
Malgré ces changements, Stellantis, un acteur majeur de l'industrie automobile, anticipe une accélération des ventes de véhicules électriques en France pour 2024. Cette prévision reste optimiste même avec la baisse du bonus écologique. En effet, la part des véhicules électriques pourrait dépasser les 20% du marché, contre 17% en 2023. Le directeur de Stellantis France, Christophe Musy, souligne une « tendance de fond inéluctable » vers l'électrification, notamment au sein des entreprises, qui sont de plus en plus nombreuses à intégrer des véhicules électriques dans leurs flottes.
Et puis, les marques automobiles françaises, dans un effort pour rendre les voitures électriques plus abordables, proposent des modèles avec des prix en dessous de 25 000 euros. La Citroën ë-C3, par exemple, devrait démarrer à 23 300 euros hors bonus écologique, et a déjà enregistré plus de 10 000 commandes avant même son arrivée en concession. De même, Renault prévoit de lancer la R5 néo-rétro à un prix attractif de 25 000 euros. Ces initiatives pourraient dynamiser les ventes de voitures électriques en France.
Enfin, le leasing social à 100 euros par mois, opérationnel depuis le 1er janvier 2024, a suscité un intérêt considérable. Bien que le dispositif soit limité à 20 000 à 25 000 dossiers, 80 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme gouvernementale !
Les ajustements apportés aux aides gouvernementales et la montée en puissance des offres de véhicules électriques abordables dessinent un paysage complexe pour le marché des voitures électriques en France en 2024. Entre les défis réglementaires et une demande croissante, l'industrie automobile française semble prête à relever le défi de l'électrification dans un contexte en évolution.
Pour le neuf, le bonus écologique est réduit de 5 000 à 4 000 euros pour les ménages les plus aisés, tandis que le bonus pour l'achat de voitures d'occasion électriques est complètement supprimé. Parallèlement, un nouveau score environnemental est mis en place, exigeant des véhicules une faible empreinte carbone pour être éligibles aux aides gouvernementales. Cette mesure vise à encourager l'utilisation de véhicules produits en Europe.
Malgré ces changements, Stellantis, un acteur majeur de l'industrie automobile, anticipe une accélération des ventes de véhicules électriques en France pour 2024. Cette prévision reste optimiste même avec la baisse du bonus écologique. En effet, la part des véhicules électriques pourrait dépasser les 20% du marché, contre 17% en 2023. Le directeur de Stellantis France, Christophe Musy, souligne une « tendance de fond inéluctable » vers l'électrification, notamment au sein des entreprises, qui sont de plus en plus nombreuses à intégrer des véhicules électriques dans leurs flottes.
Et puis, les marques automobiles françaises, dans un effort pour rendre les voitures électriques plus abordables, proposent des modèles avec des prix en dessous de 25 000 euros. La Citroën ë-C3, par exemple, devrait démarrer à 23 300 euros hors bonus écologique, et a déjà enregistré plus de 10 000 commandes avant même son arrivée en concession. De même, Renault prévoit de lancer la R5 néo-rétro à un prix attractif de 25 000 euros. Ces initiatives pourraient dynamiser les ventes de voitures électriques en France.
Enfin, le leasing social à 100 euros par mois, opérationnel depuis le 1er janvier 2024, a suscité un intérêt considérable. Bien que le dispositif soit limité à 20 000 à 25 000 dossiers, 80 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme gouvernementale !
Les ajustements apportés aux aides gouvernementales et la montée en puissance des offres de véhicules électriques abordables dessinent un paysage complexe pour le marché des voitures électriques en France en 2024. Entre les défis réglementaires et une demande croissante, l'industrie automobile française semble prête à relever le défi de l'électrification dans un contexte en évolution.