Yaourts, fromages blancs, skyr : quels sont les meilleurs choix nutritionnels ?
date 07/02/2025 - 15:01 | micro_reportage Charles Daudon
Yaourts, petits-suisses, fromages blancs, skyr… Les rayons des supermarchés regorgent d’options, mais comment s’y retrouver ? L’UFC-Que Choisir a passé au crible 30 références pour comparer leur teneur en calcium, en matières grasses et en protéines.
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Yaourts, fromages blancs, skyr : quels sont les meilleurs choix nutritionnels ?
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Face à la diversité des produits laitiers en rayon, difficile de faire un choix éclairé. Que privilégier entre un yaourt nature, un fromage blanc, un petit-suisse ou un skyr ? Quels sont les plus riches en calcium et les moins gras ? Pour répondre à ces questions, l’UFC-Que Choisir a analysé 30 références et met en lumière quelques surprises.
Si vous cherchez un apport optimal en calcium, les yaourts et fromages blancs à base de lait de brebis sont les grands gagnants. « Le lait de brebis est naturellement très riche en calcium, en iode, mais aussi en matières grasses et en protéines », explique Elsa Abdoun, journaliste pour Que Choisir. Une portion de 100 g couvre ainsi plus de 20 % des besoins quotidiens en calcium. Les yaourts classiques au lait de vache ou de chèvre se placent juste derrière. « Le yaourt a l’avantage de conserver son petit-lait, très riche en calcium », précise Elsa Abdoun. En revanche, les produits égouttés comme le skyr, le fromage blanc ou les petits-suisses en contiennent un peu moins.
Autre enseignement de cette étude : tous les produits laitiers ne se valent pas sur le plan des matières grasses. « Les petits-suisses, que l’on donne souvent aux enfants, sont en réalité très gras », souligne Elsa Abdoun. En effet, ils contiennent environ 10 % de matières grasses, soit l’équivalent de deux tranches de camembert pour une portion de deux petits-suisses. Même constat pour les yaourts à la grecque, qui peuvent eux aussi afficher jusqu’à 10 % de matières grasses. Quant aux yaourts et fromages blancs de brebis, ils sont naturellement plus riches, mais des versions allégées existent. « Mieux vaut opter pour du lait partiellement écrémé, voire du 0 %, pour limiter l’apport en gras », conseille la journaliste.
Le skyr et les petits-suisses sont souvent mis en avant pour leur richesse en protéines. Mais est-ce un critère déterminant ? « Il y a une focalisation du marketing sur les protéines, alors que la plupart des Français en consomment déjà suffisamment », tempère Elsa Abdoun. Seules certaines populations (sportifs, personnes âgées ou sous prescription médicale) peuvent avoir un besoin accru en protéines. Pour le reste, pas besoin de scruter les emballages : un yaourt nature suffit amplement dans une alimentation équilibrée.
Finalement, faut-il privilégier un produit laitier plutôt qu’un autre ? Pas forcément. « L’essentiel est de varier entre yaourt, fromage blanc, chèvre, vache, brebis… Chacun a ses qualités », rappelle Elsa Abdoun. L’important est surtout de respecter les recommandations de santé publique : deux produits laitiers par jour pour les adultes, trois pour les enfants, adolescents et femmes enceintes. Et pour limiter son impact environnemental, privilégier les pots familiaux et les produits bio reste un bon réflexe.
Si vous cherchez un apport optimal en calcium, les yaourts et fromages blancs à base de lait de brebis sont les grands gagnants. « Le lait de brebis est naturellement très riche en calcium, en iode, mais aussi en matières grasses et en protéines », explique Elsa Abdoun, journaliste pour Que Choisir. Une portion de 100 g couvre ainsi plus de 20 % des besoins quotidiens en calcium. Les yaourts classiques au lait de vache ou de chèvre se placent juste derrière. « Le yaourt a l’avantage de conserver son petit-lait, très riche en calcium », précise Elsa Abdoun. En revanche, les produits égouttés comme le skyr, le fromage blanc ou les petits-suisses en contiennent un peu moins.
Autre enseignement de cette étude : tous les produits laitiers ne se valent pas sur le plan des matières grasses. « Les petits-suisses, que l’on donne souvent aux enfants, sont en réalité très gras », souligne Elsa Abdoun. En effet, ils contiennent environ 10 % de matières grasses, soit l’équivalent de deux tranches de camembert pour une portion de deux petits-suisses. Même constat pour les yaourts à la grecque, qui peuvent eux aussi afficher jusqu’à 10 % de matières grasses. Quant aux yaourts et fromages blancs de brebis, ils sont naturellement plus riches, mais des versions allégées existent. « Mieux vaut opter pour du lait partiellement écrémé, voire du 0 %, pour limiter l’apport en gras », conseille la journaliste.
Le skyr et les petits-suisses sont souvent mis en avant pour leur richesse en protéines. Mais est-ce un critère déterminant ? « Il y a une focalisation du marketing sur les protéines, alors que la plupart des Français en consomment déjà suffisamment », tempère Elsa Abdoun. Seules certaines populations (sportifs, personnes âgées ou sous prescription médicale) peuvent avoir un besoin accru en protéines. Pour le reste, pas besoin de scruter les emballages : un yaourt nature suffit amplement dans une alimentation équilibrée.
Finalement, faut-il privilégier un produit laitier plutôt qu’un autre ? Pas forcément. « L’essentiel est de varier entre yaourt, fromage blanc, chèvre, vache, brebis… Chacun a ses qualités », rappelle Elsa Abdoun. L’important est surtout de respecter les recommandations de santé publique : deux produits laitiers par jour pour les adultes, trois pour les enfants, adolescents et femmes enceintes. Et pour limiter son impact environnemental, privilégier les pots familiaux et les produits bio reste un bon réflexe.
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