‘‘Devenir un bon ancêtre’’ de Bruno Clavier
date 06/12/2024 - 14:44 | micro_reportage Francine Thomas
Le psychanalyste, spécialiste des traumatismes transgénérationnels, explore l'art d'être grand-parent et pose cette question fondamentale dans son nouvel essai : Comment être bénéfique à sa propre descendance ?
''Devenir un bon ancêtre'' de Brun…
''Devenir un bon ancêtre'' de Bruno Clavier
play
0:00
0:00
volume-high
Tout commence par une heureuse nouvelle. Bruno Clavier est devenu grand-père et cette fonction le ravit, à tel point qu'il consacre à sa petite-fille un poème placé en ouverture du livre : « Aujourd'hui grand-père, de toi Elsa née hier, je me vois rajeunir, moi qui croyais vieillir. » Faut-il donc croire que devenir grand-parent est un élixir de jouvence ? Tout n'est pas si simple, dit-il : « C'est une fonction pour laquelle on n'est pas préparé. Il n'y a pas de diplôme de parent, il n'y a non plus de diplôme de grand-parent. »
Et certains grands-parents peuvent s'avérer redoutables. D'où, selon lui, l'importance de soigner ses propres traumas pour ne pas les transmettre à sa descendance : « J'ai travaillé sur les phénomènes transgénérationnels, comment on porte les affaires de nos parents, de nos grands-parents et de nos ancêtres. Et là je me suis dit, c'est le deuxième volet. Maintenant que je suis père ou grand-père, qu'est-ce que je vais laisser derrière moi ? Parce que quand on ne sera plus là, il va rester notre trace, et cette trace doit être la meilleure possible. »
Et si la solution était tout simplement d'être heureux ? « Les enfants adorent la joie », rappelle Bruno Clavier qui, avec ‘‘Devenir un bon ancêtre’’ publié chez Payot, donne de nombreuses clés à tous ceux qui veulent cultiver l'art d'être grand-parent, pour le meilleur et sans le pire.
Et certains grands-parents peuvent s'avérer redoutables. D'où, selon lui, l'importance de soigner ses propres traumas pour ne pas les transmettre à sa descendance : « J'ai travaillé sur les phénomènes transgénérationnels, comment on porte les affaires de nos parents, de nos grands-parents et de nos ancêtres. Et là je me suis dit, c'est le deuxième volet. Maintenant que je suis père ou grand-père, qu'est-ce que je vais laisser derrière moi ? Parce que quand on ne sera plus là, il va rester notre trace, et cette trace doit être la meilleure possible. »
Et si la solution était tout simplement d'être heureux ? « Les enfants adorent la joie », rappelle Bruno Clavier qui, avec ‘‘Devenir un bon ancêtre’’ publié chez Payot, donne de nombreuses clés à tous ceux qui veulent cultiver l'art d'être grand-parent, pour le meilleur et sans le pire.
A voir aussi