‘‘Ils sont elles’’ de Catherine Sauvat
date 17/11/2024 - 08:55 | micro_reportage Francine Thomas
La journaliste et écrivaine s'intéresse aux femmes qui ont dû se cacher sous un pseudo d'homme pour être publiées et nous offre une jolie galerie de portraits, de George Sand à J.K. Rowling en passant par les sœurs Brontë.
''Ils sont elles'' de Catherine Sa…
''Ils sont elles'' de Catherine Sauvat
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Dès le début du livre, page 26, Catherine Sauvat cite Claire de Duras : « L'indépendance des idées est une chose que le monde ne pardonne point aux femmes. » Et cette citation résume à elle seule l'idée générale de l'ouvrage : « Le ton est donné effectivement. Claire de Duras est une femme qui est assez typique ou atypique. Elle fait partie de celles pour qui il était impensable d'écrire un livre et de le signer parce que ça ne se faisait pas [...] À son époque, être femme et écrivaine, c'est compliqué. »
Chaque chapitre raconte l'histoire de femmes qui mériteraient toutes qu'on leur consacre un biopic tant leurs existences sont riches d'aventures étonnantes. Et la plupart d'entre elles n'ont pas reçu les honneurs de l'histoire. La postérité serait-elle misogyne ? « On va dire qu'elle va l'être de moins en moins, on l'espère, mais en tout cas elle l'a été très souvent. Le XIXe siècle a été particulièrement misogyne, et peu ouvert aux femmes. Il y a eu beaucoup de critiques à leur endroit, beaucoup d'injures. Quand une femme publiait un livre, immédiatement, on voulait constater le manque de génie, le manque de talent, on voulait les ranger dans des catégories plus faibles, ou moins intéressantes que celles dans lesquelles les hommes étaient. Et tout cela parce que des femmes sont arrivées dans un espace où il y avait des hommes jusque là et ils se sont sentis menacés. »
‘‘Ils sont Elles’’ de Catherine Sauvat chez Flammarion rassemble l'histoire de femmes à qui l'on n'a pas laissé la possibilité d'être ce qu'elles étaient et que définit ainsi Georges Sand : « Je suis un écrivain, pas une femme qui écrit. »
Chaque chapitre raconte l'histoire de femmes qui mériteraient toutes qu'on leur consacre un biopic tant leurs existences sont riches d'aventures étonnantes. Et la plupart d'entre elles n'ont pas reçu les honneurs de l'histoire. La postérité serait-elle misogyne ? « On va dire qu'elle va l'être de moins en moins, on l'espère, mais en tout cas elle l'a été très souvent. Le XIXe siècle a été particulièrement misogyne, et peu ouvert aux femmes. Il y a eu beaucoup de critiques à leur endroit, beaucoup d'injures. Quand une femme publiait un livre, immédiatement, on voulait constater le manque de génie, le manque de talent, on voulait les ranger dans des catégories plus faibles, ou moins intéressantes que celles dans lesquelles les hommes étaient. Et tout cela parce que des femmes sont arrivées dans un espace où il y avait des hommes jusque là et ils se sont sentis menacés. »
‘‘Ils sont Elles’’ de Catherine Sauvat chez Flammarion rassemble l'histoire de femmes à qui l'on n'a pas laissé la possibilité d'être ce qu'elles étaient et que définit ainsi Georges Sand : « Je suis un écrivain, pas une femme qui écrit. »
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