''Ils sont elles'' de Catherine Sauvat
La journaliste et écrivaine s'intéresse aux femmes qui ont dû se cacher sous un pseudo d'homme pour être publiées et nous offre une jolie galerie de portraits, de George Sand à J.K. Rowling en passant par les sœurs Brontë.
Dernière modification : 17/11/2024 08:55

Chaque chapitre raconte l'histoire de femmes qui mériteraient toutes qu'on leur consacre un biopic tant leurs existences sont riches d'aventures étonnantes. Et la plupart d'entre elles n'ont pas reçu les honneurs de l'histoire. La postérité serait-elle misogyne ? « On va dire qu'elle va l'être de moins en moins, on l'espère, mais en tout cas elle l'a été très souvent. Le XIXe siècle a été particulièrement misogyne, et peu ouvert aux femmes. Il y a eu beaucoup de critiques à leur endroit, beaucoup d'injures. Quand une femme publiait un livre, immédiatement, on voulait constater le manque de génie, le manque de talent, on voulait les ranger dans des catégories plus faibles, ou moins intéressantes que celles dans lesquelles les hommes étaient. Et tout cela parce que des femmes sont arrivées dans un espace où il y avait des hommes jusque là et ils se sont sentis menacés. »
‘‘Ils sont Elles’’ de Catherine Sauvat chez Flammarion rassemble l'histoire de femmes à qui l'on n'a pas laissé la possibilité d'être ce qu'elles étaient et que définit ainsi Georges Sand : « Je suis un écrivain, pas une femme qui écrit. »