‘‘J'ai péché, péché dans le plaisir’’ d'Abnousse Shalmani
date 16/01/2024 - 10:21 | micro_reportage Francine Thomas
La romancière nous offre une ode à la liberté à travers le portrait de deux poétesses : Marie de Régnier et Forough Farrokhzad. Il s'agit d'un voyage envoûtant dans la France de l'après-guerre et dans l'Iran des années 50.
''J'ai péché, péché dans le plaisi…
''J'ai péché, péché dans le plaisir'' d'Abnousse Shalmani
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La jeune Abnousse Shalmani a très tôt intégré ces deux poétesses dans son Panthéon personnel : l'Iranienne Forough Farrokhzad, qui a publié son premier recueil dans les années 50, et la Française Marie de Régnier, grande figure de la Belle Époque. Qu'ont-elles donc en commun ? La romancière répond à la question avec fougue.
« Elles partagent cette indéfectible liberté, cette manière d'imposer leur vie alors qu'à la Belle Époque française ou dans les années 50 en Iran, les femmes n'avaient aucun droit, que ce soit politique, civique, culturel ou social. Elles ont plié le réel à leur désir (...) et moi, je trouve que tout de même, ça a de la gueule ! »
Dans « J'ai péché, péché dans le plaisir » - un vers emprunté à Forough Farrokhzad - Abnousse Shalmani passe de l'une à l'autre et met en lumière l'abîme entre l'Orient et l'Occident. Elle nous parle également de notre époque à travers ces deux figures du passé. « Elles nous racontent que, malgré les difficultés, malgré les pressions sociales ou politiques, la seule chose qui peut nous faire marcher sur nos deux pieds, c'est la liberté (...) Et d'ailleurs, il n'y a pas de femmes aujourd'hui qui arrivent à la cheville de ces deux femmes-là, qui ont été capables d'être si libres à des périodes qui l'étaient si peu. »
« J'ai péché, péché dans le plaisir », publié chez Grasset, est une ode au plaisir, au refus des injonctions et des entraves, à l'écriture et à tout ce qui nous maintient en vie.
« Elles partagent cette indéfectible liberté, cette manière d'imposer leur vie alors qu'à la Belle Époque française ou dans les années 50 en Iran, les femmes n'avaient aucun droit, que ce soit politique, civique, culturel ou social. Elles ont plié le réel à leur désir (...) et moi, je trouve que tout de même, ça a de la gueule ! »
Dans « J'ai péché, péché dans le plaisir » - un vers emprunté à Forough Farrokhzad - Abnousse Shalmani passe de l'une à l'autre et met en lumière l'abîme entre l'Orient et l'Occident. Elle nous parle également de notre époque à travers ces deux figures du passé. « Elles nous racontent que, malgré les difficultés, malgré les pressions sociales ou politiques, la seule chose qui peut nous faire marcher sur nos deux pieds, c'est la liberté (...) Et d'ailleurs, il n'y a pas de femmes aujourd'hui qui arrivent à la cheville de ces deux femmes-là, qui ont été capables d'être si libres à des périodes qui l'étaient si peu. »
« J'ai péché, péché dans le plaisir », publié chez Grasset, est une ode au plaisir, au refus des injonctions et des entraves, à l'écriture et à tout ce qui nous maintient en vie.
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