L’exposition « Tatouages du monde flottant » à Nice
date 21/11/2023 - 05:41 | micro_reportage Nadine Mistre
L'exposition ‘‘Tatouages du monde flottant’’ au Musée départemental des Arts Asiatiques à Nice, revient sur 300 ans de cet art ancestral ? à travers des collections d'estampes, de récits de voyage et de corps en silicone.

L’exposition "Tatouages du monde …
L’exposition "Tatouages du monde flottant" à Nice
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C'est sur la Promenade des Anglais que se situe le Musée départemental des Arts Asiatiques de Nice, qui met à l’honneur les ‘‘Tatouages du monde flottant’’ sur 300 ans. C'est l’un des ornements corporels les plus importants de l'histoire de l'art japonais. Cette tradition locale a été interdite à la fin du 19e siècle, puis à nouveau tolérée, au milieu du 20e siècle.
« L'exposition commence avec la vision des Occidentaux qui arrivent à la fin du 19e, quand le Japon se réouvre au monde occidental après 3 siècles de fermeture et ils sont subjugués par ce qu'ils voient. Parmi les éléments frappants, il y a le tatouage » raconte Adrien Bossard, le directeur du musée.
« Il y a deux types de tatouages qui sont à l'origine de cette pratique : le tatouage qui est un serment d'amour notamment pour les courtisanes qui juraient fidélité à un client. Elles avaient des techniques pour en effacer le nom si l'histoire ‘‘tombait à l'eau’’, elles se brûlaient. Il y a aussi le tatouage de criminels, quand on était condamné à certaines punitions judiciaires, on était marqué en conséquence, avec une signification en fonction du crime et de la province où l'on était condamné. »
Il n'y a pas que les criminels qui étaient tatoués. L'exposition présente également la tradition des pompiers tatoués à Edo, l'ancien nom de Tokyo. La ville « était entièrement en bois et donc très sensible aux incendies. Ces pompiers étaient généralement tatoués avec un dragon qui les protégeait car lié à l'eau en Orient. On a en tête aussi les images de fleurs, de tigre, de carpe que l'on voit aujourd'hui partout dans le mode, car le tatouage est maintenant accepté par tous... »
L'exposition se déroule jusqu'au 2 décembre 2023.
« L'exposition commence avec la vision des Occidentaux qui arrivent à la fin du 19e, quand le Japon se réouvre au monde occidental après 3 siècles de fermeture et ils sont subjugués par ce qu'ils voient. Parmi les éléments frappants, il y a le tatouage » raconte Adrien Bossard, le directeur du musée.
« Il y a deux types de tatouages qui sont à l'origine de cette pratique : le tatouage qui est un serment d'amour notamment pour les courtisanes qui juraient fidélité à un client. Elles avaient des techniques pour en effacer le nom si l'histoire ‘‘tombait à l'eau’’, elles se brûlaient. Il y a aussi le tatouage de criminels, quand on était condamné à certaines punitions judiciaires, on était marqué en conséquence, avec une signification en fonction du crime et de la province où l'on était condamné. »
Il n'y a pas que les criminels qui étaient tatoués. L'exposition présente également la tradition des pompiers tatoués à Edo, l'ancien nom de Tokyo. La ville « était entièrement en bois et donc très sensible aux incendies. Ces pompiers étaient généralement tatoués avec un dragon qui les protégeait car lié à l'eau en Orient. On a en tête aussi les images de fleurs, de tigre, de carpe que l'on voit aujourd'hui partout dans le mode, car le tatouage est maintenant accepté par tous... »
L'exposition se déroule jusqu'au 2 décembre 2023.
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