« La femme au dragon rouge » de J.R. Dos Santos
date 19/06/2023 - 13:18 | micro_reportage Francine Thomas
Le journaliste, star de la télévision portugaise, a choisi la forme romanesque pour dénoncer le drame des Ouïghours et les crimes commis à leur encontre par le parti communiste chinois. Son histoire très documentée est glaçante.

"La femme au dragon rouge" de J.R.…
"La femme au dragon rouge" de J.R. Dos Santos
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Tout démarre sous la forme d'un thriller classique : une femme est pourchassée par deux inconnus en Inde et la touriste portugaise qui tente de s'interposer est enlevée. Son mari - le héros récurrent des livres de J.R. Dos Santos - part à leur recherche.
Débute alors un récit ahurissant, où le drame vécu par la population Ouïghour en Chine est exposé et tout ce qui est conté ici s'appuie sur des faits réels. C'est ce qu'affirme l'auteur. « Beaucoup de mes sources sont officielles, ce sont notamment des rapports des organisations de droits humains ou des Nations Unies et j'ai eu des témoignages de gens qui ont survécu aux camps de concentration qui existent actuellement et qui ont été créés par le Parti communiste Chinois. »
Le lecteur sort de cette lecture exsangue et c'est exactement ce que souhaite J.R. Dos Santos : « Staline a dit un jour que la mort d'une personne est une tragédie et que la mort d'un million de personnes est une statistique. J'ai donc créé un personnage puisque tout est basé sur des choses vraies, on va comprendre grâce à elle tout le sujet (...) Je pense que la fiction a cette capacité à exprimer la vérité d'une façon plus complète que les discours de non-fiction. »
La littérature est pour l'écrivain une arme d'information massive.
Avec « La femme au dragon rouge » publié aux éditions Hervé Chopin, J.R. Dos Santos dresse un réquisitoire implacable qui l'expose d'ailleurs à de possibles représailles : « Tous ceux qui critiquent le Parti communiste chinois sont en danger et c'est précisément pour cette raison que nous avons le devoir de le critiquer. »
Débute alors un récit ahurissant, où le drame vécu par la population Ouïghour en Chine est exposé et tout ce qui est conté ici s'appuie sur des faits réels. C'est ce qu'affirme l'auteur. « Beaucoup de mes sources sont officielles, ce sont notamment des rapports des organisations de droits humains ou des Nations Unies et j'ai eu des témoignages de gens qui ont survécu aux camps de concentration qui existent actuellement et qui ont été créés par le Parti communiste Chinois. »
Le lecteur sort de cette lecture exsangue et c'est exactement ce que souhaite J.R. Dos Santos : « Staline a dit un jour que la mort d'une personne est une tragédie et que la mort d'un million de personnes est une statistique. J'ai donc créé un personnage puisque tout est basé sur des choses vraies, on va comprendre grâce à elle tout le sujet (...) Je pense que la fiction a cette capacité à exprimer la vérité d'une façon plus complète que les discours de non-fiction. »
La littérature est pour l'écrivain une arme d'information massive.
Avec « La femme au dragon rouge » publié aux éditions Hervé Chopin, J.R. Dos Santos dresse un réquisitoire implacable qui l'expose d'ailleurs à de possibles représailles : « Tous ceux qui critiquent le Parti communiste chinois sont en danger et c'est précisément pour cette raison que nous avons le devoir de le critiquer. »
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