‘‘Le souffle des hommes’’ de Philippe Krhajac
date 10/05/2023 - 16:50 | micro_reportage Francine Thomas
Dans ce roman, deuxième tome d'un triptyque, l'écrivain a tiré de son expérience douloureuse une fiction qui nous emmène aux quatre coins de l'Europe, en compagnie d'un formidable héros porté par une incroyable fureur de vivre.

''Le souffle des hommes'' de Phili…
''Le souffle des hommes'' de Philippe Krhajac
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Après ‘‘Un dieu dans la poitrine’’, voici la deuxième partie de ce qui sera un triptyque racontant l'histoire d'un homme - de son enfance d'orphelin à la fin de sa vie - et de ce qui la sauve dans toutes les épreuves qu'il traverse.
« Phérial, depuis qu'il est tout petit, choisit la vie », nous raconte Philippe Krhajac. « Des catastrophes lui sont arrivées, mais il a cette capacité à ne pas réfléchir et il y a quelque chose qui le pousse. Parfois, c'est compliqué de trouver la sortie mais lui la trouve toujours. »
Entouré de femmes qu'il va aimer et qui vont l'aider, et grâce à quelques belles aventures théâtrales, Phérial ne sombre jamais, et va même devenir un père, lui qui n'a pas été un fils. « Il n'a pas de référent et c'est un grand vide. Lui doit être père et comment va-t-il faire ? Il ne trouve dans ses souvenirs que du vide, des choses fantomatiques. Mais il va y arriver quand même. Il ne va pas se laisser faire ! »
Dans la Serbie en guerre - et cette partie en ouverture du roman est particulièrement réussie - en Allemagne, en Espagne et en France, au milieu de la famille qu'il s'est lui-même constituée au cours de sa vie, et grâce aux belles rencontres que le hasard lui propose, Phérial apprend à être un homme et à consoler l'orphelin qu'il a été. Et Philippe Krhajac apprend par la même occasion à devenir un écrivain qu'il faut suivre.
« Phérial, depuis qu'il est tout petit, choisit la vie », nous raconte Philippe Krhajac. « Des catastrophes lui sont arrivées, mais il a cette capacité à ne pas réfléchir et il y a quelque chose qui le pousse. Parfois, c'est compliqué de trouver la sortie mais lui la trouve toujours. »
Entouré de femmes qu'il va aimer et qui vont l'aider, et grâce à quelques belles aventures théâtrales, Phérial ne sombre jamais, et va même devenir un père, lui qui n'a pas été un fils. « Il n'a pas de référent et c'est un grand vide. Lui doit être père et comment va-t-il faire ? Il ne trouve dans ses souvenirs que du vide, des choses fantomatiques. Mais il va y arriver quand même. Il ne va pas se laisser faire ! »
Dans la Serbie en guerre - et cette partie en ouverture du roman est particulièrement réussie - en Allemagne, en Espagne et en France, au milieu de la famille qu'il s'est lui-même constituée au cours de sa vie, et grâce aux belles rencontres que le hasard lui propose, Phérial apprend à être un homme et à consoler l'orphelin qu'il a été. Et Philippe Krhajac apprend par la même occasion à devenir un écrivain qu'il faut suivre.
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