‘‘Nos âmes sombres’’ de Sarah Bordy
date 21/04/2024 - 20:19 | micro_reportage Francine Thomas
La jeune femme se destinait à devenir avocate quand elle a choisi de bifurquer vers l'écriture. Dans son tout premier polar, elle nous emmène en Franche-Comté pour une histoire de vengeance où chaque personnage ou presque a quelque chose à se reprocher.
''Nos âmes sombres'' de Sarah Bordy
''Nos âmes sombres'' de Sarah Bordy
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« Si on veut la justice, il faut s'en charger par nous-mêmes, personne ne va le faire pour nous ». Cette déclaration de l'un des personnages de ‘‘Nos âmes sombres’’, publié aux éditions du Gros caillou, sous-tend l'une des grandes idées du livre de Sarah Bordy : « je trouve qu'il y a beaucoup de choses à dire sur le fonctionnement du système judiciaire aujourd'hui (...) tout ça est très arbitraire et souvent assez mal fait. »
L'élève avocate est partie d'une affaire dont elle a eu vent en stage pour tisser sa toile narrative… une toile bien plus complexe que prévu. « Du premier mot au dernier mot de la dernière réécriture, j'ai mis 7 ans. Je ne l'aurais probablement pas attaqué si j'avais su ! Après, dans l'écriture, il y a une forme de magie, donc on se laisse prendre dans le processus. C'est ce qui fait la beauté de la chose. Et moi, la complexité est née de ça. »
L'intrigue nous emmène à Pontarlier. Un homme est retrouvé mort 20 ans après son frère, un maire reçoit des lettres de menace, et des restes de courrier sont retrouvés brûlés sur le bord des routes. La violence est omniprésente qu'elle soit physique, sexuelle ou psychologique. Chaque personnage ou presque est très ambivalent : « Je suis persuadée qu'on a tous une part de toxicité qui s'exprime d'une manière ou d'une autre. C'est difficile de faire face à ça, mais je trouve que c'est intéressant. » Et cette ambivalence constitue toute la richesse de ‘‘Nos âmes sombres’’.
L'élève avocate est partie d'une affaire dont elle a eu vent en stage pour tisser sa toile narrative… une toile bien plus complexe que prévu. « Du premier mot au dernier mot de la dernière réécriture, j'ai mis 7 ans. Je ne l'aurais probablement pas attaqué si j'avais su ! Après, dans l'écriture, il y a une forme de magie, donc on se laisse prendre dans le processus. C'est ce qui fait la beauté de la chose. Et moi, la complexité est née de ça. »
L'intrigue nous emmène à Pontarlier. Un homme est retrouvé mort 20 ans après son frère, un maire reçoit des lettres de menace, et des restes de courrier sont retrouvés brûlés sur le bord des routes. La violence est omniprésente qu'elle soit physique, sexuelle ou psychologique. Chaque personnage ou presque est très ambivalent : « Je suis persuadée qu'on a tous une part de toxicité qui s'exprime d'une manière ou d'une autre. C'est difficile de faire face à ça, mais je trouve que c'est intéressant. » Et cette ambivalence constitue toute la richesse de ‘‘Nos âmes sombres’’.
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