‘‘On m'appelle Casquette verte’’ d'Alexandre Boucheix
date 23/05/2025 - 14:30 | micro_reportage Francine Thomas
Il est l''une des figures les plus atypiques de l'ultratrail et il raconte son parcours iconoclaste, celui d'un jeune homme qui me met à courir sans ambition et sans méthode et qui finit par prendre le départ des courses les plus difficiles de la planète, avec panache et autodérision.

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''On m'appelle Casquette verte'' d'Alexandre Boucheix
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« Ce qui n'était qu'une blague est finalement devenu une histoire sérieuse, sans que jamais je ne me prenne au sérieux » confie Alexandre Boucheix, page 215 de son livre coécrit avec Franck Berteau et dans lequel il raconte son parcours. Celui d'un éternel étudiant qui se met à courir en compagnie de l'un de ses collègues pour tuer le temps. Et qui termine dans le Top 10 de la ‘‘Diagonale des fous’’, une des épreuves les plus difficiles de la planète. Tout cela sans réelle méthode. Casquette verte court à l'envie.
« Je voulais me casser la gueule, je voulais me tromper. Je voulais comprendre ce qui allait marcher et ne pas marcher » explique Alexandre Boucheix dans ‘‘Marque-pages’’. À force d’erreurs et de douleurs physiques, il apprend à connaître chaque muscle de son corps, mais aussi ses limites qu’il déplace sans cesse.
‘‘Casquette Verte’’, son double exubérant, naît de cette envie d’oser. « Alexandre, il est très timide et vulnérable. Et je me suis créé »« Casquette Verte »« pour être celui qu'Alexandre n'ose pas être. » À travers ce personnage, il revendique un goût pour le panache et le geste gratuit : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » aime-t-il citer.
Parisien revendiqué, il se heurte, à ses débuts, aux clichés du monde de la montagne. « On était bons à payer des Cocas à 8 euros sur la terrasse quand on venait au ski, mais ça s’arrêtait là. » Avec ses entraînements sur les escaliers de Montmartre ou dans le Bois de Vincennes, il entend prouver que l’endurance ne se construit pas uniquement en altitude.
Il invente aussi ses propres courses. Comme l’Ultra Trail Montmartre : « Il faut faire 271 fois l’aller-retour de l’escalier qui est à gauche du funiculaire. » Une épreuve officieuse, décalée, mais redoutable qui connait un tel succès aujourd'hui qu'il se demande s'il ne va pas être obligé de l'organiser de façon plus professionnelle.
‘‘On m'appelle Casquette verte’’ d'Alexandre Boucheix chez Flammarion tente de dresser le portrait d'un sportif inclassable, hors norme et plein de panache, à l'image de l'une de ses figures favorites, Cyrano de Bergerac et de son célèbre « Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul. »
« Je voulais me casser la gueule, je voulais me tromper. Je voulais comprendre ce qui allait marcher et ne pas marcher » explique Alexandre Boucheix dans ‘‘Marque-pages’’. À force d’erreurs et de douleurs physiques, il apprend à connaître chaque muscle de son corps, mais aussi ses limites qu’il déplace sans cesse.
‘‘Casquette Verte’’, son double exubérant, naît de cette envie d’oser. « Alexandre, il est très timide et vulnérable. Et je me suis créé »« Casquette Verte »« pour être celui qu'Alexandre n'ose pas être. » À travers ce personnage, il revendique un goût pour le panache et le geste gratuit : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » aime-t-il citer.
Parisien revendiqué, il se heurte, à ses débuts, aux clichés du monde de la montagne. « On était bons à payer des Cocas à 8 euros sur la terrasse quand on venait au ski, mais ça s’arrêtait là. » Avec ses entraînements sur les escaliers de Montmartre ou dans le Bois de Vincennes, il entend prouver que l’endurance ne se construit pas uniquement en altitude.
Il invente aussi ses propres courses. Comme l’Ultra Trail Montmartre : « Il faut faire 271 fois l’aller-retour de l’escalier qui est à gauche du funiculaire. » Une épreuve officieuse, décalée, mais redoutable qui connait un tel succès aujourd'hui qu'il se demande s'il ne va pas être obligé de l'organiser de façon plus professionnelle.
‘‘On m'appelle Casquette verte’’ d'Alexandre Boucheix chez Flammarion tente de dresser le portrait d'un sportif inclassable, hors norme et plein de panache, à l'image de l'une de ses figures favorites, Cyrano de Bergerac et de son célèbre « Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul. »
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