« Pousse-toi que je m'y mette » : le difficile partage de la route entre usagers
date 14/11/2023 - 18:06 | micro_reportage Perrine Martin
Quand ce n'est pas la faute des cyclistes, c'est celle des piétons. Et quand ce n'est pas la faute des automobilistes, c'est celle des trottinettes... Vous trouverez toujours quelqu'un pour vous dire que ce sont les autres qui ne partagent pas bien la route. Et pourtant, selon une enquête Ipsos, tout le monde apporte sa pierre à l'édifice.

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"Pousse-toi que je m'y mette" : le difficile partage de la route entre usagers
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Sur la route, c'est bien connu, c'est toujours de la faute des autres. Comment l'espace est-il partagé entre les différents usagers ? En complément de son Baromètre de la conduite responsable, la Fondation VINCI Autoroutes s'empare du sujet avec une enquête Ipsos.
« Les usagers de la route, quels qu'ils soient, ont beaucoup de difficultés à faire de la place aux autres » déplore Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes. L'enquête montre bien que tout le monde est fautif quel que soit son véhicule : « 33% des automobilistes et 57% des motards empiètent sur le sas vélo qui est réservé aux vélos pour leur sécurité. 60% des cyclistes circulent sur les trottoirs. » Du côté des piétons, tout n'est pas rose non plus : « Ils sont 87% à traverser en dehors de tout passage protégé. Et même lorsqu'ils traversent sur les passages protégés, il leur arrive assez souvent de le faire alors que le petit bonhomme est rouge. On imagine bien que cela ne crée pas de sérénité dans l'espace public » ajoute notre invitée.
« Les usagers de la route, quels qu'ils soient, ont beaucoup de difficultés à faire de la place aux autres » déplore Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes. L'enquête montre bien que tout le monde est fautif quel que soit son véhicule : « 33% des automobilistes et 57% des motards empiètent sur le sas vélo qui est réservé aux vélos pour leur sécurité. 60% des cyclistes circulent sur les trottoirs. » Du côté des piétons, tout n'est pas rose non plus : « Ils sont 87% à traverser en dehors de tout passage protégé. Et même lorsqu'ils traversent sur les passages protégés, il leur arrive assez souvent de le faire alors que le petit bonhomme est rouge. On imagine bien que cela ne crée pas de sérénité dans l'espace public » ajoute notre invitée.
Cette enquête baptisée ‘‘Pousse-toi que je m'y mette’’, indique que le climat entre usagers en ville est particulièrement mauvais : 96% de ces usagers ont peur du comportement à risque des autres. Le partage de la route n'est pas respecté non plus sur autoroute. « Regarder le comportement en ville des automobilistes, cela permet aussi de rappeler que, quelle que soit l'infrastructure, une route, en ville, sur autoroute, ce qui est important ? c'est de penser qu'on ne conduit pas tout seul », souligne Bernadette Moreau.
Et le premier signe d'une conduite qui omet les autres usagers, c'est l'oubli du clignotant. Selon le baromètre de la conduite responsable, 58% des conducteurs admettent ne pas l'utiliser.
Un point positif ressort de cette étude, c'est le comportement des usagers qui utilisent différents modes de déplacements : « On s'aperçoit qu'effectivement, quand on est à la fois cycliste et automobiliste ou motard et automobiliste, on va avoir une empathie vis-à-vis des autres usagers. [...] On va être en capacité de mieux anticiper les comportements des autres usagers et de manière générale, on va être plus prudent », relève la déléguée générale.
Et le premier signe d'une conduite qui omet les autres usagers, c'est l'oubli du clignotant. Selon le baromètre de la conduite responsable, 58% des conducteurs admettent ne pas l'utiliser.
Un point positif ressort de cette étude, c'est le comportement des usagers qui utilisent différents modes de déplacements : « On s'aperçoit qu'effectivement, quand on est à la fois cycliste et automobiliste ou motard et automobiliste, on va avoir une empathie vis-à-vis des autres usagers. [...] On va être en capacité de mieux anticiper les comportements des autres usagers et de manière générale, on va être plus prudent », relève la déléguée générale.
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