“Quand allez-vous percuter ?” : les 27 fourgons heurtés depuis janvier exposés à Vienne
date 21/08/2024 - 13:45 | micro_reportage La rédaction
27 fourgons accidentés sont exposés après la barrière de péage de l’A7 à Vienne en Isère. La Fondation VINCI Autoroutes renouvelle sa campagne nationale d’alerte ‘‘Quand allez-vous percuter ?’’. L’objectif est de sensibiliser à la sécurité des patrouilleurs autoroutiers et d’alerter sur les dangers de l’inattention, la somnolence et le non-respect du corridor de sécurité, principales causes des heurts.
© Radio VINCI Autoroutes - LR
27 fourgons accidentés sont exposés après les barrières de péage de l’autoroute A7 à Vienne dans l’Isère. Ils représentent tous les véhicules d’interventions heurtés depuis janvier 2024. En mars dernier, un patrouilleur est décédé dans la région de Nice sur l’A8.
Cette exposition s'inscrit dans la campagne nationale d’alerte ‘‘Quand allez-vous percuter ?’’ de la Fondation VINCI Autoroutes. Cette dernière a pour objectif d'alerter les automobilistes à la sécurité des hommes et femmes en jaune et de sensibiliser aux causes des heurts.
Selon le dernier baromètre de la conduite responsable réalisé par la Fondation VINCI Autoroutes, 67 % des automobilistes admettent ne pas appliquer systématiquement le corridor de sécurité. Autres enseignements, 87 % des conducteurs déclarent détourner le regard de la route plus de 2 secondes alors qu’ils sont au volant. 65 % reconnaissent téléphoner au volant et près de 43 % des automobilistes prennent le volant alors qu’ils se sentent très fatigués.
Cette exposition s'inscrit dans la campagne nationale d’alerte ‘‘Quand allez-vous percuter ?’’ de la Fondation VINCI Autoroutes. Cette dernière a pour objectif d'alerter les automobilistes à la sécurité des hommes et femmes en jaune et de sensibiliser aux causes des heurts.
Selon le dernier baromètre de la conduite responsable réalisé par la Fondation VINCI Autoroutes, 67 % des automobilistes admettent ne pas appliquer systématiquement le corridor de sécurité. Autres enseignements, 87 % des conducteurs déclarent détourner le regard de la route plus de 2 secondes alors qu’ils sont au volant. 65 % reconnaissent téléphoner au volant et près de 43 % des automobilistes prennent le volant alors qu’ils se sentent très fatigués.
Olivier Solard, chef de district d…
Olivier Solard, chef de district de la Vallée du Rhône
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Olivier Solard de VINCI Autoroutes, chef de district de la vallée du Rhône, rappelle les comportements à risque : « Les causes des heurts de fourgons sont pour plus d'une moitié dues à l'inattention, à l'hypovigilance des conducteurs, soit des conducteurs qui sont mal reposés et qui reprennent la route, ou des conducteurs qui sont inattentifs au volant sur leur téléphone ou les yeux en train de chercher leurs lunettes dans le cockpit par exemple. »
La campagne met l’accent sur le respect du corridor de sécurité, une règle du code de la route encore trop souvent négligée. Malgré de nombreux panneaux pédagogiques visibles sur certains axes, rappelant les étapes du corridor de sécurité, 67 % des automobilistes admettent ne pas l’appliquer systématiquement. Olivier Solard rappelle ces étapes : « Ce qu'on demande aux automobilistes sur ce corridor, c'est à la vue d'un véhicule qui est arrêté sur la route ou l'autoroute (...) de ralentir pour bien prendre en compte la situation et ensuite, s'il est possible, de pouvoir s'écarter du véhicule en intervention pour protéger les intervenants et les usagers de la route qui sont arrêtés. »
La campagne met l’accent sur le respect du corridor de sécurité, une règle du code de la route encore trop souvent négligée. Malgré de nombreux panneaux pédagogiques visibles sur certains axes, rappelant les étapes du corridor de sécurité, 67 % des automobilistes admettent ne pas l’appliquer systématiquement. Olivier Solard rappelle ces étapes : « Ce qu'on demande aux automobilistes sur ce corridor, c'est à la vue d'un véhicule qui est arrêté sur la route ou l'autoroute (...) de ralentir pour bien prendre en compte la situation et ensuite, s'il est possible, de pouvoir s'écarter du véhicule en intervention pour protéger les intervenants et les usagers de la route qui sont arrêtés. »
Wilfrid Journet, patrouilleur
Wilfrid Journet, patrouilleur
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Au milieu de ce ‘‘cimetière de fourgons’’, des hommes en jaune étaient présents afin de témoigner de leur colère vis à vis de ces événements : « Il y a des gens qui ne se rendent pas compte de leur vitesse et parfois ils nous frôlent très vite. Ils passent à 10/15 cm de nous à 110 voire 130 km/h. Ils ne se rendent pas compte que l’on peut être happé par le véhicule du fait de l'inertie », s’indigne Wilfrid Journet, patrouilleur depuis plus de 20 ans. Malgré la présence de signalétique indiquant l’intervention de femmes ou hommes en jaune sur l’autoroute, de nombreux automobilistes « sont surpris parce qu'ils sont tellement happés par des moyens distractifs comme leur téléphone ».
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