‘‘Trauma(s)’’ de Karine Giebel
date 12/11/2024 - 17:30 | micro_reportage Francine Thomas
La romancière à succès nous livre la deuxième partie du diptyque ‘‘Et chaque fois, mourir un peu’’, qui met en scène deux humanitaires et les terribles situations auxquelles ils sont exposés sur les terrains de guerre.
''Trauma(s)'' de Karine Giebel
''Trauma(s)'' de Karine Giebel
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Qu'advient-on quand on s'expose aux pires atrocités pour tenter de venir en aide aux populations civiles ? Comment surpasser les traumatismes ? Ce sont les questions qui sous-tendent la deuxième partie du diptyque de Karine Giebel. Nous retrouvons ici les deux humanitaires Grégory et Paul, enlevés dès le début de l'ouvrage en Afghanistan. Qui sont-ils après cette expérience ? « Des survivants, des rescapés, des miraculés, des revenants » énumère Karine Giebel page 158.
« Ils sont miraculés parce qu'ils ont réussi à survivre à des situations où ils auraient pu vraiment perdre la vie et ils ont surmonté tous les traumatismes qu'ils ont subis eux-mêmes. C'est aussi un livre sur le stress post-traumatique » nous explique l'autrice dans Marque-pages.
Le roman sonne comme un hommage aux humanitaires et nous emmène aux confins de la folie, dans un suspens psychologique extrêmement bien mené. « La folie, c'est quelque chose qui fait peur, mais qui est aussi très intéressant. Et au niveau de l'écriture, je pense que c'est un sujet assez passionnant. »
Au final, ‘‘Trauma(s), le livre 2 de ’’Et chaque fois mourir un peu'' publié aux éditions Récamier - qui peut d'ailleurs se lire sans avoir lu le premier tome - est assez indéfinissable. Ce n'est pas un polar. Ce n'est pas complètement un thriller. Ce n'est pas un récit. Ce n'est pas un hommage, mais c'est un peu tout ça à la fois. C'est un genre qu'invente Karine Giebel.
« Ils sont miraculés parce qu'ils ont réussi à survivre à des situations où ils auraient pu vraiment perdre la vie et ils ont surmonté tous les traumatismes qu'ils ont subis eux-mêmes. C'est aussi un livre sur le stress post-traumatique » nous explique l'autrice dans Marque-pages.
Le roman sonne comme un hommage aux humanitaires et nous emmène aux confins de la folie, dans un suspens psychologique extrêmement bien mené. « La folie, c'est quelque chose qui fait peur, mais qui est aussi très intéressant. Et au niveau de l'écriture, je pense que c'est un sujet assez passionnant. »
Au final, ‘‘Trauma(s), le livre 2 de ’’Et chaque fois mourir un peu'' publié aux éditions Récamier - qui peut d'ailleurs se lire sans avoir lu le premier tome - est assez indéfinissable. Ce n'est pas un polar. Ce n'est pas complètement un thriller. Ce n'est pas un récit. Ce n'est pas un hommage, mais c'est un peu tout ça à la fois. C'est un genre qu'invente Karine Giebel.
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