‘‘Tuer le temps’’ de Paul Joubert
date 24/06/2024 - 13:51 | micro_reportage Francine Thomas
Paul Joubert, qui anime avec succès le compte Instagram ‘‘Grosso Modo, les balades de mon imagination’’ publie son premier roman très original. Dans cette histoire, on se suicide pour remonter le temps et voyager dans le passé.
''Tuer le temps'' de Paul Joubert
''Tuer le temps'' de Paul Joubert
play
0:00
0:00
volume-high
À l'origine de ce livre, il y a une angoisse existentielle face à la mort : « Avec mes humbles armes romanesques, j'avais l'envie d'essayer de trouver une mythologie personnelle pour habiter ce mystère. » Et fort de son regard décalé et poétique qui fait le succès du compte Instagram ‘‘Grosso modo’’, Paul Joubert a imaginé une histoire très originale.
Le point commun de tous les personnages de ce roman est qu'ils se sont un jour suicidés. Ils n'en sont pas moins très vivants. « J'ai imaginé une fin alternative à la mort où ce n'est pas le grand mystère mais en réalité changer d'époque. Et donc à partir de là, effectivement, on peut le faire autant de fois qu'on veut et on apparaît à différentes époques du passé de manière hasardeuse. »
Edith, après son premier suicide, se retrouve en 1905. Elle est rapidement repérée pour ses capacités à imaginer des procédés innovants et elle rejoint une sorte de club qui réunit tous les suicidés. De là à imaginer que tous les grands inventeurs de l'histoire ont été d'anciens suicidés… il n'y a qu'un pas : « C'est en effet l'idée que je laisse planer dans le roman. Je n'ai pas voulu nommer directement certaines personnes dans l'idée de ne pas vouloir réécrire l'histoire mais effectivement on peut très rapidement imaginer que certains de ces suicidés avaient un coup d'avance en sachant ce qui allait arriver. »
Avec ‘‘Tuer le temps’’ paru aux éditions L'archipel, Paul Joubert nous offre une histoire où l'on change d'époque comme on change de chemise, où l'on se suicide pour aller mieux, où l'on peut s'aimer et se donner rendez vous à quelques siècles d'intervalle. Et le pire c'est que ça paraît presque censé.
Le point commun de tous les personnages de ce roman est qu'ils se sont un jour suicidés. Ils n'en sont pas moins très vivants. « J'ai imaginé une fin alternative à la mort où ce n'est pas le grand mystère mais en réalité changer d'époque. Et donc à partir de là, effectivement, on peut le faire autant de fois qu'on veut et on apparaît à différentes époques du passé de manière hasardeuse. »
Edith, après son premier suicide, se retrouve en 1905. Elle est rapidement repérée pour ses capacités à imaginer des procédés innovants et elle rejoint une sorte de club qui réunit tous les suicidés. De là à imaginer que tous les grands inventeurs de l'histoire ont été d'anciens suicidés… il n'y a qu'un pas : « C'est en effet l'idée que je laisse planer dans le roman. Je n'ai pas voulu nommer directement certaines personnes dans l'idée de ne pas vouloir réécrire l'histoire mais effectivement on peut très rapidement imaginer que certains de ces suicidés avaient un coup d'avance en sachant ce qui allait arriver. »
Avec ‘‘Tuer le temps’’ paru aux éditions L'archipel, Paul Joubert nous offre une histoire où l'on change d'époque comme on change de chemise, où l'on se suicide pour aller mieux, où l'on peut s'aimer et se donner rendez vous à quelques siècles d'intervalle. Et le pire c'est que ça paraît presque censé.
A voir aussi