« Une dictée peut tout changer » de Rachid Santaki
date 17/10/2022 - 15:10 | micro_reportage Francine Thomas
Rachid Santaki est un écrivain utopiste qui combat la violence à coups de dictées qu'il organise dans des banlieues, en prison, en entreprise, au Stade de France ou même depuis l'espace. Il raconte son expérience et ses prochains défis dans son dernier livre.

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"Une dictée peut tout changer" de Rachid Santaki
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Quand Rachid Santaki raconte l'une des premières dictées géantes qu'il a organisée dans sa ville de Saint-Denis en région parisienne, il la qualifie de « moment de joie, de fraternité et d’infini ». Drôle de mots pour qualifier une dictée mais l'écrivain n'en démord pas. « C'est un moment joyeux grâce à l'humour. Je raconte aux participants que j'ai redoublé le CP (...) et ensuite c'est de la bienveillance, en expliquant que le dictée n'est pas notée. Et ça peut être un moment ludique. »
Ses premières dictées géantes, Rachid Santaki les a organisées dans des banlieues et le succès de l'exercice lui a donné des ailes, jusqu'à investir le Stade de France. Parallèlement, il est allé en prison, dans des entreprises, sur l'antenne de France Culture. Il a même organisé une dictée en duplex avec la Station spatiale internationale et Thomas Pesquet.
« La langue française est une alternative à la violence » écrit Rachid Santaki et son expérience le démontre : "Je dis toujours que quand on ne peut pas communiquer avec quelqu'un, on frappe (...)
L’histoire d’un homme qui ne se résout pas à l’échec et à la violence (...). Quand on ne maîtrise pas la langue, on ne peut pas communiquer. On peut faire beaucoup de choses avec les mots quand ils sont justes et transmis avec la bonne énergie et dans le bon sens."
« Une dictée peut tout changer » publié aux éditions Marabout dans la collection Epoque Epique, c'est donc l’histoire d’une idée qui pourrait sembler saugrenue et qui finalement est salvatrice.
Ses premières dictées géantes, Rachid Santaki les a organisées dans des banlieues et le succès de l'exercice lui a donné des ailes, jusqu'à investir le Stade de France. Parallèlement, il est allé en prison, dans des entreprises, sur l'antenne de France Culture. Il a même organisé une dictée en duplex avec la Station spatiale internationale et Thomas Pesquet.
« La langue française est une alternative à la violence » écrit Rachid Santaki et son expérience le démontre : "Je dis toujours que quand on ne peut pas communiquer avec quelqu'un, on frappe (...)
L’histoire d’un homme qui ne se résout pas à l’échec et à la violence (...). Quand on ne maîtrise pas la langue, on ne peut pas communiquer. On peut faire beaucoup de choses avec les mots quand ils sont justes et transmis avec la bonne énergie et dans le bon sens."
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