38° : l’ouest et le centre-est en alerte orange dès ce vendredi pour une canicule précoce

Seize départements, principalement à l’ouest du pays, sont placés en vigilance orange canicule à partir de 12 heures ce vendredi 20 juin 2025. Météo-France alerte sur un épisode de chaleur exceptionnel par sa précocité et son intensité. Des températures nocturnes très élevées sont déjà mesurées. Une situation sans doute liée au réchauffement climatique, qui rend ces vagues de chaleur plus fréquentes et plus précoces.

La France connaît sa première vague de chaleur de 2025, dès la mi-juin. Vendredi 20 juin à midi, seize départements sont officiellement placés en vigilance orange pour canicule, selon Météo-France. Sont concernés : la Bretagne, les Pays de la Loire, le Centre-Val-de-Loire, une partie de la Nouvelle-Aquitaine, ainsi que les départements du Rhône et de l’Isère.

Ce matin, les températures minimales sont déjà élevées, oscillant entre 18 et 22°C sur une large bande ouest. Une atmosphère chaude persistante que l’on retrouvera en journée, avec des maximales attendues entre 33 et 38°C localement. Un pic est prévu samedi 21 juin, jour du solstice d’été et de la fête de la musique.

« Cette vague de chaleur est remarquable par sa précocité, mais également par son intensité », explique Tristan Hamm, prévisionniste à Météo-France, interrogé par l’AFP. Il s’agit de la 50ᵉ vague de chaleur recensée depuis 1947, mais seulement la quatrième à commencer avant l'été calendaire. Toutes ces occurrences précoces ont eu lieu après 2000.

La configuration météorologique est claire : des conditions anticycloniques bloquent une masse d'air très chaude remontant de la péninsule Ibérique. Ce phénomène provoque des nuits anormalement chaudes et des journées étouffantes sur une large moitié ouest.

Météo-France observe une tendance de fond : « Avec un climat qui se réchauffe, on doit s’attendre à des vagues de chaleur en moyenne plus précoces, plus longues et plus intenses », résume Tristan Hamm. L’Hexagone s’est déjà réchauffé d’au moins 1,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle.