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Rappel massif d’airbags Takata : le gouvernement durcit le ton

Face à un risque mortel lié à des airbags défectueux, le ministère des Transports impose aux constructeurs automobiles une série de mesures contraignantes : prêt obligatoire de véhicules en cas d’immobilisation, astreintes financières, et campagnes d'information intensifiées. 1,7 million de véhicules sont concernés, dont 600 000 supplémentaires rappelés sans immobilisation. Renault est le seul grand constructeur non impacté.

Dernière modification : 30/07/2025 11:41

Rappel massif d’airbags Takata : le gouvernement durcit le ton

Un airbag déclenché - Illustration

Image générée par IA
Le gouvernement passe à l’action pour accélérer le retrait des airbags défectueux de marque Takata, à l’origine de 18 décès en France, dont 16 dans les départements d'Outre-mer. Ces airbags peuvent exploser à cause d’un gaz instable, projetant des débris dans l’habitacle. Dans un arrêté publié ce mercredi 30 juillet, le ministère des Transports impose aux constructeurs des obligations inédites. Toute voiture immobilisée plus de 15 jours devra être compensée par un prêt de véhicule ou une solution de mobilité équivalente.

Un délai maximal de 15 jours est accordé après la prise de rendez-vous pour effectuer la réparation


Au-delà, les constructeurs s’exposent à des « astreintes élevées », jusqu’à un million d’euros par semaine en cas de retard, selon le texte consulté par l’AFP.
L’arrêté confirme également que toutes les voitures équipées d’airbags jugés dangereux en Corse et Outre-mer doivent être immobilisées. En métropole, seules celles datant d’avant 2011 sont concernées. Un rappel général de 600 000 véhicules supplémentaires est également ordonné, sans immobilisation obligatoire.

Tous les constructeurs majeurs sont visés


Citroën, Volkswagen, Mercedes, Stellantis, tous sont visés à l’exception notable de Renault. Ils ont 20 jours pour remettre un premier rapport au ministère. Des campagnes d’information à grande échelle sont également exigées comme sur les panneaux à message variable (PMV) sur autoroutes, y compris du porte-à-porte dans les Outre-mer, où les rappels accusent du retard.
Le ministère espère ainsi « renforcer la sécurité des automobilistes » face à une menace persistante.

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